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La presse brésilienne : des louanges que pour Julio Cesar
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La presse brésilienne : des louanges que pour Julio Cesar
S’il y a quelques jours, les médias brésiliens ne juraient que par Neymar, ils ont revu leur copie avec la qualification de la Seleçao pour les quarts de finale. Le nouvel héros de la presse au pays du foot-samba se nomme Julio César. Le gardien de but auriverde fait la une de toute la presse depuis son match héroïque contre le Chili en huitièmes de finale.
Que ce soit à la télévision ou dans les journaux, on ne voir et n’entend que parler de Julio César. Le temps d’une rencontre de Coupe du monde, le gardien de but brésilien, très critiqué depuis quatre ans, est passé de l’ombre à la lumière. De statut de joueur discuté au nouvel héros, il n’y a qu’un pas à franchir. Du moins, quelques arrêts à faire pour le portier de la Seleçao, dont deux dans la séance des tirs au but.
Au lendemain de la qualification du Brésil pour les quarts de finale, les images des arrêts de Julio César sont passées pratiquement en boucle sur les chaînes nationales et privées comme TV Sport et ESPN. Que dire des journaux, si ce n’est qu’on ne voit et on ne parle que du sauveur de la Seleçao contre le Chili. Il fait les choux gras de la presse brésilienne.
Les louanges en l’honneur du dernier rempart auriverde ne manquent pas. « Ave Cesar ! », a titré en couverture le quotidien sportif Lance. Le célèbre quotidien brésilien O Globoa barré sa une avec « Julio Cesar en sauveur du Brésil ».Mieux encore, les titrailles aux connotations religieuses comme celles d’Extra et d’Odia avec « Samedi Alleluia» et « Saint Julio Cesar » sur leurs couvertures.
Le jeu offensif décrié
Globalement, c’est un florilège de flagorneries pour le Julio Cesar. Ça sonne un peu comme une revanche pour le gardien de but de la Selecao. La presse ne lui a pas fait de cadeau depuis sa bourde en quarts de finale de la dernière Coupe du monde en Afrique du Sud. De plus, elle n’a pas été tendre concernant sa sélection en équipe nationale aussi, lui qui évolue à Toronto FC, un obscur club sur la planète football.
Cela dit, il n’y a pas que des flatteries dans presse. Les medias s’acharnent sur la qualité de jeu proposée par le Brésil depuis le début de ce mondial. A la télévision, les actions du match contre le chili sont analysées, décortiquées et décryptées par des spécialistes. Et dans la presse, c’est la même chose et les critiques sont assez virulentes à l’égard de Felipe Scolari et de son schéma de jeu.
Tous sont unanimes à dire et à écrire que le Brésil a « mal joué ». Les carences individuelles sont décriées comme l’erreur de Hulk sur l’action menant à l’égalisation chilienne. Puis la méforme de Dani Alves, la perdition d’Oscar sur le terrain, la disparition progressive de Neymar, mais surtout la faiblesse chronique du milieu de terrain et le style Scolari.
Pour O’Globo, c’est un Brésil sans organisation, sans jeu et totalement dépendant de Neymar qui était à l’oeuvre. « Il n’est pas possible de jouer bien, ni de jouer tout court sans milieu de terrain. On ne peut pas rester avec Hulk à une aile, Oscar à l’autre, et derrière un milieu de terrain vide à la création, avec deux récupérateurs», lit-on dans le journal le plus lu au Brésil.
Folha Sao Paulo se montre encore plus alarmant : « Cette équipe n’a pas de bons joueurs de milieu de terrain. Point final. Le football pratiqué par le Brésil peut suffire pour éliminer les Sud-Américains, même s’il faut en passer par les penalties. Mais il semble bien faible pour l’Allemagne ou la France, probables rivaux en demi-finales ».
Les médias brésiliens se sont ainsi déjà projetés vers les quarts de finale contre la Colombie ce vendredi.
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