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Découverte – Les plages de Rio de Janeiro : Copacabana, la petite princesse de la mer

6 juillet 2014, 16:01

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Découverte – Les plages de Rio de Janeiro : Copacabana, la petite princesse de la mer
Qui dit Rio, dit souvent, le football, la samba, le carnaval, le Concorvado, le Christ Rédempteur et le pain de sucre. Ce sont les premières choses qui nous viennent en tête, nous, qui sommes loin du Brésil. Mais, il n’y a pas que ça. La Cité merveilleuse a d’autres attraits à faire valoir. Principalement, ses plages qui n’ont rien de comparable à ce qu’on peut trouver dans notre chère petite ile.
 
Avenida Atlantica, la route qui longe toute la plage de Copacabana.
 
Dans ce pays immense, de plus de 4 000 fois la taille de Maurice, largement occupé par la forêt amazonienne sur son flanc ouest mais qui est baigné par l’océan Atlantique sur tout son versant Est, il y a naturellement des rivages magnifiques. Entre Belem, Salvador de Bahia, Fortaleza, Natal, Recife, Rio et Sao Paulo entre autres, ce ne sont pas des plages qui manquent. On risque même d’en avoir l’embarras du choix.
 
N’empêche, lorsqu’on parle des plages du Brésil, ce sont celles de Rio qui demeurent les plus connus. Surtout une. Copacabana. Un lieu idyllique qu’on a archi entendu parler pour ses vagues qui s’écrasent sur le littoral, son soleil qui fait scintiller son sable, les filles en bikini et pour ses rythmes endiablés le jour comme la nuit. D’où le surnom de la petite princesse des mers !
 
Les terrains de beach-soccer sont omniprésents à Copacabana.
 
Copacabana est, en fait, l'une des régions les plus connues de Rio de Janeiro où se mêlent les Brésiliens de toutes les couches de la société. C’est aussi un site hautement touristique qui attire des millions de visiteurs à l’année. Le quartier n’a rien à voir avec le Brésil traditionnel de ce qu’on appelle « downtown » à Rio. C’est un autre monde très select qui s’offre au monde. Un lieu carte-postale et farniente.
 
La plage de Copacabana est une référence dans la région. En forme de demi-lune, elle s’étend, tenez-vous bien, sur 4,5 km, de la plage de Leme jusqu’à l’Arpoador et elle est longée d’une seule grande avenue au nom de l’Atlantica. D’un coté, l’océan déferle ses vagues directement sur le rivage et, de l’autre, des bâtiments de plusieurs étages, exclusivement des appartements en location et des hôtels, mais aussi des restaurants et pubs et discothèque à perte de vue. 
 
Les évangélistes prêchent aussi au bord des plages.
 
Sur cette plage de Copacabana, tout le monde se côtoie. Des étrangers en vacances. Des Brésiliens de passage à Rio de Janeiro. Des Cariocas venus se détendre en famille. Des vendeurs de coquillage, bracelets, bikinis, paréos, boissons et même Caipririnha. Des masseurs, Des chanteurs et musiciens amateurs. Des artistes et sculpteurs Des évangélistes. Des sportifs. Bref, c’est un monde vraiment à part.
 

Des sportifs en tout genre

 
Au-delà des filles en bikini qui font bronzette, ce qui interpelle à Copacabana, aussi bien qu’à Leme et Ipanema, c’est l’important accordé aux sports. Leme et Ipanema n’ont pas la même envergure de plage que Copacabana mais, elles sont toutes aussi admirables avec des étendus de sable de l’ordre d’une soixantaine de mettre de largeur. C’est ce qui fait le bonheur des sportifs en tout genre. 
 
Bières et caipirinhas en vente sur la plage.
 
Durant toute une journée et même jusqu’à fort tard dans la soirée, toutes les générations se retrouvent sur ces plages pour pratiquer une activité physique. Beach-soccer, beach-volley, foot-volley, tennis, handball et bien d’autre jeux de balle encore… Différents terrains sont, du reste, disséminés le long des rivages, y compris des appareils de musculation en forme de mobilier urbain. Et, l’eau reste le terrain de prédilection des surfeurs.
 
Hors-plage, sur les « promenades » qui longent les routes côtières, on retrouve un autre type de sportifs. Des joggers, des cyclistes, des skate-bordeurs aussi bien que des adeptes de rollers. Donc, pas étonnant que l’image des hommes aux corps bodybuildés, luisant d’huile solaire ou celle des femmes taille mannequin pullulent sur les plages cariocas aux cotés, tout de même de pas mal de gonflettes, qui renvoient une image que tout peut être exhibé dans la limite du respectable.
 
Une mère et sa fille profitant du beau soleil.
 
En quelques années, Copacabana s’est fait un nom. Jeunes et vieux y trouvent leur compte. Cette plage reste un mythe, classée au patrimoine mondial. Sa réputation n’est plus à faire quand on sait que ses feux d’artifices de la Saint-Sylvestre attirent près de 2 millions de personnes ou encore que plus de 3 millions de jeunes s’y est déjà rassemblé pour une visite du Pape François l’année dernière.
 
La notoriété de Copacabana n’est plus à faire. C’est pour cela qu’à l’occasion des prochains Jeux Olympiques, cette plage magnifique sera forcément mise à contribution comme elle l’est déjà pour plusieurs événements sportifs internationaux tels que les championnats du monde de beach-soccer et de beach-volley. Pour Rio 2016, elle accueillera donc les épreuves de beach-volley, de natation en eau livre et de triathlon.
 
Quoi de mieux qu’une plage pour vendre des bikinis.
 
Entre Copacabana, Leme et Ipanema, difficile d’afficher une préférence, si maintenant il faut aussi considérer les plages de Botafogo, Flamengo, Leblon et Verlhemhia, très particulière celle-là avec son sable de teint rougeâtres. A chacun son choix, tout en sachant que Copacabana est beaucoup plus festif et animée qu’Ipanema et les autres. Pour votre prochaine éventuelle visite à Rio de Janeiro, n’oubliez pas vos maillots de bain principalement. A l’eau…