Il a l’apparence d’une tomate ; la couleur de sa chair ressemble à celle de l’abricot : le kaki, riche en lycopène et en carotène, regorge de bienfaits pour la santé.

Vous l’avez peut-être récemment découvert sur nos étals. Dans sa robe rouge orangé, le kaki ressemble à une grosse tomate. Sa chair parfois astringente, parfois sucrée à souhait, dépendant des variétés, est un régal pour le palais.

Mûre et à point, sa chair ressemble à de la confiture naturelle, rappelant vaguement le miel et l’abricot. Originaire de l’est de la Chine, le kaki est devenu, depuis les 2 000 ans où il est en interaction avec l’homme, le fruit national du Japon et de la Corée. Il en existe plus de 3 000 variétés cultivées en Chine, au Japon et en Corée mais également au Brésil, au Viêtnam, à Taiwan, au Liban, en Iran, en Israël, en Espagne, en France et en Afrique du Nord, entre autres. C’est dire que le kaki a voyagé.

Atout santé, le kaki, en Asie, est réputé réguler le Qi, soit le flux d’énergie du corps. Ce qui n’a rien de farfelu dans la mesure où le kaki est un concentré de glucose. Il en contiendrait jusqu’à 20 %. Ce qui fait du kaki un fruit énergétique au même titre que le raisin ou la cerise.

Il fournit ainsi entre 270 et 360 kJ pour 100 g. Sa teneur en sucre fait qu’il n’est toutefois pas conseillé d’en abuser dans le contexte d’un régime amaigrissant. Sa teneur en vitamine C (7,5 mg pour 100 g) le rend des plus intéressants. Toutefois plus il est mûr, plus il devient sucré et renferme moins de vitamine C. Riche en lycopène et en carotène, des antioxydants,qui lui confèrent entre autres sa belle couleur, sa consommation jouerait un rôle protecteur vis-à-vis de maladies cardio vasculaires et de certains cancers. Le bêta-carotène qu’il renferme favorise de plus la cicatrisation et protège la rétine. Riche en fibres, le kaki stimule tout en douceur le transit intestinal. Il est aussi une bonne source de fer. Certaines études ont démontré que sa forte teneur en fibres, minéraux et polyphénols permettait de combattre l’athérosclérose, soit un encombrement des artères responsable des maladies cardio-vasculaires.

Si le kaki est un atout santé indéniable, il convient toutefois de le consommer mûr. S’il est consommé vert ou avec la peau il peut faire bien des dégâts à votre estomac. En effet, les tanins du fruit se polymérisent au contact de l’acide de l’estomac et forment des bézoards, soit des amas durs comme du bois et totalement indigestes. Seul le laser peut les éliminer.

Donc, si lors de votre achat le kaki n’est pas tout à fait mûr, vous pouvez le placer à côté de pommes ou de bananes ; cette proximité aura pour effet d’accélérer sa maturation. Toutefois une fois bien mûr, il devient fragile et se conserve mal.