Pendant une Coupe du monde, le flux de visiteurs augmentent drastiquement. Des milliers de supporters changent de villes pour assister aux matches. Le moins que l’on puisse dire c’est que le Brésil s’y est bien préparé. Pas uniquement au niveau de l’organisation directe avec les stades, qui est impeccable, mais aussi en terme de mobilité des gens, notamment le transport.

Qui dit transport dit non seulement le métro et taxis, mais également les aéroports. Et, il va sans dire qu’à Rio et São Paulo aussi bien que dans les autres villes hôtes de ce Mondial, on y a pensé à tout. À Galéo comme à Guarulhos, des dispositions spéciales ont été prises pour les passagers.

Dans ces deux aéroports, on a pu constater, de visu, la fluidité des usagers grâce à un agencement spécifique qui permet à ceux qui voyagent dans le cadre de la Coupe du monde ou non de ne pas provoquer des congestions inutiles dans les aérogares. Certes, il y a un monde fou, mais grâce à des agents spéciaux, le mouvement des passagers se fait plus facilement.

Ce qui est encore plus ingénieux, c’est l’aménagement des espaces pour les supporters. À Rio aussi bien qu’à Guarulho - les deux villes disposant des plus grands aéroports au Brésil - des fans’ corners ont été créés pour permettre à des supporters de tuer le temps en attendant leur volet. Il y a un coin de repos, des écrans géants, des jeuxvidéos aussi bien qu’un lieu de lecture ou de quoi se restaurer. À part la nourriture, tout est gratuit.

«C’est un concept mis en place par l’État pour mieux gérer le mouvement des usagers dans les aérogares afin de ne pas créer des cafouillages car beaucoup de supporters viennent sur place pour voir les matches sans disposer d’un hébergement. Au lieu d’arpenter les lieux, il ont une espace dédié à eux», explique un préposé du coin des supporters à Guarulhos.Voilà donc une bonne idée de la part des organisateurs.