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Policière, elle veut épouser un… trafiquant de drogue

26 juillet 2014, 21:38

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Policière, elle veut épouser un… trafiquant de drogue

C’est un drame shakespearien que doit trancher la Cour suprême. Une policière se retrouve tiraillée entre son métier au sein de la force policière et son Roméo, trafiquant de drogue, condamné à une peine de prison. Le commissaire a opposé son veto à cette union. Il estime que si notre Juliette épousait son fiancé, elle devrait prendre sa retraite anticipée. Mais la jeune femme ne l’entend pas de cette oreille. Elle a décidé de lutter pour faire valoir ses droits.

 

Policière depuis près de dix ans, elle a fait le tour des postes de police de l’île avant d’atterrir à celui de Flic-en-Flac. Son amoureux se nomme Antonio Nevil Rome. Cette année, il a été condamné à 30 ans de prison pour trafic de drogue. Il a été incarcéré en attendant que son appel devant le Conseil privé soit entendu.

 

Malgré cette situation délicate, nos deux amoureux ont décidé de s’unir civilement. C’est pour cela que la jeune femme a officiellement demandé au commissaire des prisons l’autorisation d’épouser son Roméo. Elle a argué qu’ils étaient déjà fiancés avant l’incarcération de celui-ci et qu’ils vivaient en concubinage.

 

Cependant, elle n’a pas informé le commissaire de police de cette demande. Celui-ci a donc fait parvenir une lettre à la policière, lui demandant de prendre sa retraite prématurément. Comme la jeune femme n’a pas obtempéré, le 29 avril de cette année, le surintendant Pedre l’a informée que le commissaire de police lui enjoignait de partir à la retraite anticipée dans l’intérêt public.

 

La policière a alors décidé de se tourner vers la justice pour faire renverser la décision du commissaire. L’affaire a été mentionnée le vendredi 25 juillet devant le chef juge Keshoe Parsad Matadeen et a été renvoyée au 4 août.

 

La jeune femme estime que la décision du commissaire est injuste car elle pense n’avoir commis aucune faute et enfreint aucune loi de la police. D’autant plus, affirme-t-elle, qu’elle ne s’est jamais ingérée dans les enquêtes qui concernaient son fiancé. Elle réclame donc maintenant Rs 5 millions au commissaire de police, car elle qualifie sa décision d’injuste, d’illégale et de déraisonnable.