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Zafiirah Boodhun brille au Roly’s Bistro à Dublin
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Zafiirah Boodhun brille au Roly’s Bistro à Dublin
«Il faut garder le sourire et travailler dur», confie Zafiirah Boodhun. Cette Mauricienne de 23 ans parle avec assurance de son parcours qui l’a menée à Dublin, où elle s’est vu décerner le titre d’employée du mois au Roly’s Bistro, un des restaurants les plus populaires de la capitale irlandaise, connu pour ses plats traditionnels. Chaque jour, elle doit faire face aux difficultés et jongler entre ses études, sa famille et son emploi à plein temps. Mais ses efforts ont porté leurs fruits.
La jeune femme confie qu’elle trouve sa motivation dans les nombreux compliments qu’elle reçoit sur son travail. «J’aime beaucoup la proximité avec les clients, pouvoir discuter avec eux. Beaucoup sont très élogieux en parlant de l’île Maurice», assure-t-elle.
Parfois, il arrive que l’affaire Michaela Harte revienne à la surface. «On me pose des questions par rapport à cette affaire, on me demande ce que font le gouvernement et la police. Je réponds aux personnes qui m’interrogent que je n’ai pas plus de détails qu’eux», déclare Zafiirah. Elle précise cependant que cela n’arrive que rarement : «Cela ne complique pas mon quotidien en Irlande et les Mauriciens ne sont pas mal vus à cause de cette affaire.»
Depuis qu’elle a quitté les bancs de l’école primaire Notre-Dame-de-la-Paix RCA, notre interlocutrice en a fait du chemin. «J’allais au collège Pailles SSS puis j’ai demandé mon transfert à la Lady Sushil Ramgoolam SSS. J’attendais mes résultats du Higher School Certificate quand j’ai rencontré mon prince charmant», relate Zafiirah Boodhun.
«J’ai eu un bon professeur»
Ce dernier s’appelle Imteaz. Pour Zafiirah, c’est lui qui lui a porté chance. «Mon mari est un Mauricien qui habite en Irlande depuis 2005. C’était dur pour moi de prendre une décision : quitter Maurice et poursuivre mes études à l’étranger ou alors rester au pays, puisque j’avais déjà obtenu mon admission à l’université de Maurice.»
Finalement, en 2009, elle saute le pas et se lance dans l’aventure du mariage. Deux semaines plus tard, elle se rend à Dublin où elle s’inscrit en licence de Business Administration.
Cela fait maintenant cinq ans qu’elle est installée dans la capitale irlandaise, et quatre ans qu’elle travaille au Roly’s Bistro avec son mari. «Il y a quatre ans, il y avait une dizaine de Mauriciens qui travaillaient avec moi mais maintenant, nous sommes réduits à trois employés mauriciens, déplore-t-elle. Mais j’ai eu la chance d’avoir un bon professeur : mon mari, qui est le responsable du service.»
Pour le couple, travailler ensemble est un avantage, surtout quand on a un bébé. «Ma fille Alina est née en 2012 et c’est la meilleure chose qui me soit arrivée. Comme mon mari et moi, on travaille au même endroit mais à des horaires différents, on s’arrange pour garder le bébé et jusqu’à maintenant, on arrive à bien gérer,», affirme-t-elle.
Après l’obtention de son diplôme, elle projette de retourner dans son pays natal et de s’y installer avec sa famille car pour elle, la famille, c’est ce qu’il y a de plus important. Et cette travailleuse assidue pourrait ainsi réaliser son rêve : ouvrir son propre restaurant.
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