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Damas aurait révélé trois sites chimiques supplémentaires
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Damas aurait révélé trois sites chimiques supplémentaires
La Syrie a révélé à l'Organisation pour l'interdiction des armes chimiques (OIAC) l'existence de trois sites qu'elle n'avait jusqu'à présent jamais mentionnés, a-t-on appris de sources diplomatiques.
Ces trois installations sont un laboratoire de recherche sur la ricine, un poison hautement toxique, une usine de fabrication de ricine et un équipement de recherche et développement sur les armes chimiques, ont dit des diplomates à Reuters.
Le régime de Bachar al Assad s'est engagé en 2013 à éliminer son programme d'armement chimique pour éviter des frappes aériennes des Etats-Unis, qui lui imputaient un bombardement au gaz sarin dans un faubourg de Damas ayant fait plus d'un millier de morts.
Dans le cadre de cet accord, l'OIAC a été chargée de superviser la destruction de 1.300 tonnes d'armes chimiques déclarées par la Syrie à cet organisme international basé à La Haye.
Selon des diplomates, l'inventaire initial soumis par le régime syrien présentait toutefois des "incohérences" et c'est au cours de l'examen de ces points litigieux que Damas a révélé l'existence de trois sites supplémentaires.
L'une de ces installations est un laboratoire pour la ricine auquel, selon les dirigeants syriens, les inspecteurs de l'OIAC ne pouvaient avoir accès en raison des combats entre les forces gouvernementales et les rebelles, ajoutent les diplomates.
Selon une autre source diplomatique, l'usine de ricine a pour sa part été détruite avant l'adhésion de la Syrie à l'OIAC en 1997.
Sur le troisième site, "un travail expérimental de faible ampleur" a été réalisé sur le développement d'armes chimiques, ont dit deux diplomates à La Haye.
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