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A Pamplemousses: un couple tué dans un accident
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A Pamplemousses: un couple tué dans un accident
Anwar Abdoolrohoman et son épouse Marie Dorris ont connu une fin tragique, hier, jeudi 18 septembre. Le couple se baladait sur la route principale de Pamplemousses, vers les 18 heures, lorsqu’il a été percuté de plein fouet par une voiture. Roulant à grande vitesse, le véhicule les a projetés contre un mur avant de s’écraser contre celui-ci.
L’accident est survenu à proximité de l’ancien poste de police du village. «La voiture zigzaguait et soudain nous avons entendu un bruit sourd», raconte un témoin de l’accident.
Quand les voisins ont accouru, il était déjà trop tard pour Anwar Abdoolrohoman. Le marchand de légumes, âgé de 57 ans, est mort sur le coup. Grièvement blessée, sa femme Marie Dorris, 53 ans, a été conduite d’urgence à l’hôpital du Nord avant d’être aussitôt transférée à l’hôpital Jeetoo, à Port-Louis, pour des scans.
Ses proches étaient à cet hôpital, espérant, contre toute attente, un miracle. Tard dans la soirée, la nouvelle est tombée : elle n’a pas survécu à ses blessures.
À Pamplemousses, les habitants sont très remontés par ce drame. Ceux qui ont été témoins de l’accident arrivent difficilement à en parler, tant ils sont traumatisés. «Dans le quartier, nous nous connaissons tous. Je vois encore ce couple marchant dans les rues du village», confie un voisin.
Le conducteur de la voiture, un dénommé Dinoo, habite Mon-Plaisir. Il semblait avoir perdu le contrôle de son véhicule, selon des témoins rencontrés sur place. «Nou finn trouv loto la pe vini depi loin.»
Dinoo était accompagné de son cousin et de sa fille, une adolescente. Ils ont tous trois été blessés et ont été conduits à l’hôpital du Nord. L’automobiliste qui les y a transportés explique que «nou finn zis gayn letan tir zot dan loto la». L’état de la voiture laisse deviner la violence de l’impact.
Chez la famille Abdoolrohoman, c’est la consternation. Peu après l’accident, seul le fils du couple, Noorani, était à la maison. «C’est arrivé tellement vite. Nou pa pe kompran kinn arive. Zot ti ankor zenn», confie-t- il, visiblement sous le choc.
Raoud Abdoolrohoman, le frère d’Anwar, lui, ne semble pas avoir assimilé le drame. Et c’est lorsque les circonstances de l’accident lui ont été rapportées que les larmes ont commencé à lui monter aux yeux : «Mo frer ti enn bon dimoun », ne cesse-t-il de répéter. Anwar et Marie Dorris Abdoolrohoman, laisse derrière eux un fils et une fille, âgés de 30 et 28 ans. Une autopsie devra être faite à l’hôpital Victoria ce matin pour déterminer la cause de leur décès.
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