Publicité

Fin tragique de Kris Etowar : «Il m’avait dit ‘j’en ai marre maman’»

28 septembre 2014, 13:45

Par

Partager cet article

Facebook X WhatsApp

Fin tragique de Kris Etowar : «Il m’avait dit ‘j’en ai marre maman’»
«Il s’en est allé alors qu’une nouvelle vie s’offrait à lui.» Marie-France, mère de Kris Etowar, peine à comprendre ce qui a pu mener son fils à commettre l’irréparable lundi 22 septembre. D’autant plus que le jeune homme de 24 ans, un footballeur très prometteur, devait prendre un nouveau départ à l’étranger. 
 
«Mon mari et moi étions en Suisse depuis le 15 juin. On est rentrés à Maurice le 18 septembre. Durant notre absence, on était en contact avec Kris assez régulièrement, par téléphone. Lors d’une conversation, il avait formulé le souhait de s’installer en Suisse, d’y trouver un travail et de rejoindre un club de foot. Il m’a demandé de faire des démarches en ce sens pour lui. Tout était en bonne voie», confie Marie-France.
 
Mais quatre jours après leur arrivée à Maurice, le jeune homme que l’on surnommait Golden Boy dans le cercle sportif où il évoluait, a mis fin à ses jours. Son corps a été retrouvé au domicile de son grand-père à Carreau-Calyptus, Sainte-Croix. 
 
«Si seulement il s’était confié à nous. On aurait pu l’aider. La veille de sa mort, il a beaucoup pleuré. J’étais à ses côtés, impuissante, à le supplier, de toutes mes forces, de se confier à moi. En vain», raconte sa mère, les larmes aux yeux. 
 
«J’en ai marre maman. Je n’en peux plus des bêtises qu’elle a faites.» C’est la seule phrase que Marie-France a pu lui soutirer. À ses côtés, Willy Rochat, son époux, ne comprend pas non plus le geste de Kris Etowar. «Un suicide, c’est pire que tout», lâche-t-il. 
 
Kris Etowar avait-il donc des problèmes d’ordre sentimental ? Nul ne le sait. Mais une chose est sûre, il s’était replié sur lui-même quelques jours avant de commettre cet acte de désespoir. 
 
Cela, alors que tous dans le monde sportif s’accordaient à dire que le jeune homme était promis à un bel avenir sportif. «Enfant, c’est le foot qui l’intéressait et il voulait à tout prix marcher sur les traces de son
grand-père qui jouait au foot. C’est comme ça qu’un jour, je l’ai surpris en train de jouer avec un petit ballon en papier qu’il avait confectionné avec ses petites mains d’enfant», se souvient Marie-France. Des souvenirs qui resteront à jamais gravés dans sa mémoire…

Publicité