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Evo Morales, réélu en Bolivie, n'entend pas changer de politique
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Evo Morales, réélu en Bolivie, n'entend pas changer de politique
Le président bolivien Evo Morales, facilement élu pour un troisième mandat, dit qu'il s'en tiendra à sa ligne politique de socialisme pragmatique, en respectant la propriété privée tout en continuant de développer le rôle de l'Etat dans l'économie.
Cet ancien cultivateur de coca, premier Amérindien à avoir accédé à la plus haute fonction du pays en 2006, a remporté environ 60% des suffrages dimanche selon un sondage réalisé à la sortie des urnes. Aucun résultat officiel national n'a encore été publié.
Son principal adversaire, le magnat du ciment Samuel Doria Medina, a reconnu sa défaite.
Les programmes de lutte contre la pauvreté et la gestion prudente des recettes tirées de la nationalisation des secteurs du gaz naturel et du pétrole ont assuré à Evo Morales un soutien large et solide dans un pays longtemps éprouvé par l'instabilité politique.
Le président s'est aussi attiré des louanges des milieux d'affaires et des marchés financiers pour avoir dégagé des excédents budgétaires et permis une croissance économique supérieure à 5% par an en moyenne.
Lundi, Evo Morales a expliqué sa nouvelle victoire par "la gestion et le travail", en assurant qu'il n'entendait pas changer de politique.
"Nous allons poursuivre l'expérience que nous avons entamée avec les milieux d'affaires", a-t-il dit à la presse. "La propriété privée sera respectée, comme le prévoit la constitution."
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