Publicité

Meurtre de Cupidon à Rodrigues: «Ma tante m’a reconnu et j’ai dû la tuer»

1 novembre 2014, 13:08

Par

Partager cet article

Facebook X WhatsApp

Meurtre de Cupidon à Rodrigues: «Ma tante m’a reconnu et j’ai dû la tuer»

C’est un drame qui a provoqué stupeur et consternation dans le village de Terre-Rouge, à Rodrigues. Le corps sans vie de Rosita Cupidon, connue comme Matante Rita, avait été retrouvé dans la cour de son voisin, le mardi 28 octobre. Moins d’une semaine plus tard : la police a obtenu les aveux du neveu de la victime : Alender Edouard, 17 ans, un habitant de ce même village.

 

Rosita Cupidon était veuve et sans enfants. Lorsque les enquêteurs ont découvert son corps, la vieille dame était à moitié nue.  Cette femme de 65 ans avait été agressée, violée avant d’être tuée à l’aide d’un morceau de bois. L’autopsie pratiquée par le docteur Sudesh Kumar Gungadin, dans la soirée du 30 octobre, avait conclu que la victime avait succombé à  une fracture du crâne, causant une hémorragie interne.  

 

La police avait alors procédé, après enquête, à l’arrestation de deux suspects, qui ont par la suite été relâchés, faute de preuves contre eux. Par la suite, les limiers de la Criminal Investigation Division (CID) de Port Mathurin, sous la supervision du Sub Inspector Govinden Rungasamy, avaient interpellé et subséquemment arrêté Alender Edouard.

 

Lors de son interrogatoire, le suspect avait indiqué qu’il était allé chez sa tante pour la voler. En fait,  il s'avère que Matante Rita avait obtenu un chèque d’un montant de plus de Rs 65 000 de l’Assemblée régionale de Rodrigues pour la rénovation de sa maison

 

Lors de son arrestation, le neveu avait tenté de faire croire aux policiers qu’il avait agi avec des complices. Mais il a finalement avoué être le seul auteur de ce crime crapuleux. «Mo ti al laba pou mo al vol larzan. Lerla linn rantre par sirpriz. Monn lans enn po fler lor li. Linn tonbe apre linn leve linn trap enn sizo pou defann li. Lerla monn pass par lafenet monn sove. Linn vinn derier moi ek li finn rekonet moi ek li ti pe all rod sekour. Monn bizin touy li», a-t-il confié aux enquêteurs.

 

Il a également avoué avoir violée sa tante et l’avoir ensuite «pike» avec les ciseaux pour s’assurer qu’elle était bel et bien morte. Avant de s’enfuir.

 

Cependant, plusieurs autres détails dans les aveux du suspect ne semblent pas convaincre les enquêteurs. L’enquête suit donc son cours pour éclaircir les zones d'ombre…