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Condamné pour meurtre: il récolte dix ans de prison pour deux plants de piments

9 novembre 2014, 12:15

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Condamné pour meurtre: il récolte dix ans de prison pour deux plants de piments

Il a cédé à la colère. Ne supportant pas de voir son beau-fils arracher ses plants de piments, Jean-Claude Kell l’a tué d’un coup de couteau. Il a été condamné à dix ans de prison. La juge Devianee Beesoondoyal a rendu son jugement, le vendredi 7 novembre, aux assises. L’accusé a été reconnu coupable d’avoir tué son beau-fils, Obrayen Jean Michel Larose.

 

C’est une banale affaire qui est au centre de cette agression meurtrière. Le défunt, Obrayen Jean Michel Larose, habitait avec sa mère, Maryanne, et son beau-père, Jean-Claude Kell. Ces derniers se sont mariés en 1999.

 

Le jour du drame, soit le 16 novembre 2010, Jean-Claude Kell, son gendre Bruno Julie et la victime ont quitté la maison à 7h30 et se sont rendus à la plage d’Albion pour pique-niquer. À 13h30, Jean-Claude Kell est rentré chez lui. Quant à Jean Michel Larose, il s’est rendu chez Bruno Julie pour continuer à s’amuser. Il est rentré aux alentours de 14 heures avec une bouteille de bière à la main.

 

En arrivant, il est entré dans la chambre où se trouvaient sa mère, son beau-père et Oléna, la belle-soeur de ce dernier. Jean Michel Larose a proposé à son beau-père de prendre un verre. Mais celui-ci a refusé.

 

C’est alors que Jean Michel Larose a aperçu des plants de piments dans le jardin. Interrogeant son beau-père sur leur nature, ce dernier lui a répondu avoir mis en terre des légumes. Il s’est alors rendu dans le potager, histoire de vérifier ce qu’il a dit. Or, une fois là-bas, pensant que c’était de la mauvaise herbe, il s’est mis à déraciner quelques plants de piments.

 

Pris de colère, Jean-Claude Kell s’est précipité dans la cuisine et a saisi un couteau. Sans crier gare, il a poignardé son beau-fils dans le dos. Jean Michel Larose a essayé de riposter, mais sa mère l’a rapidement conduit en dehors de la maison. Il s’est par la suite écroulé et a rendu l’âme. Le Dr Maxwell Monvoisin, qui a pratiqué l’autopsie, a attribué la mort à un coup fatal dans le dos.