«Cette alliance a été faite dans le respect afin de porter Rodrigues loin vers le progrès et le développement.» C’est ce qu’a indiqué Christian Léopold, leader du Mouvement militant rodriguais (MMR), lors d’un point de presse, le mardi 18 novembre, avec son partenaire en alliance, le Front patriotique rodriguais (FPR).

«Nous allons lutter pour que Rodrigues ait sa vraie place au sein de l’Etat mauricien. Nous ne voulons pas d’une autonomie sous sérum. Nous allons revendiquer les droits de tous les Rodriguais», affirme Johnson Roussety, leader du FPR. Avec Christian Léopold, il déclare qu’ils travailleront en ce sens s’ils se retrouvent à l’Assemblée nationale. «Nou pa pe al fer granwar, nou pe al defann Rodrig», soutient Johnson Roussety.

Et à Christian Léopold d’ajouter que «lepep senti ki nou finn alie nou dan lintere pei ek pa dan lintere personel». Lors de son allocution, il a passé en revue plusieurs secteurs, dont celui de la santé, qu’il dit être «très malade».

Les partis d’opposition en ont, par ailleurs, pris pour leur grade. «Zot bann larou liss», lance le leader du MMR. «Nou lalians pe fer dimounn gagn traka, ena pa pe dormi aswar», poursuit Johnson Roussety. 

Egalement à l’ordre du jour de ce point de presse: le rassemblement tenu à Anse-aux-Anglais, le dimanche 16 novembre, et qui a marqué le lancement officiel de la campagne électorale de l’alliance MMR-FPR. «La présence de cette foule enthousiaste est le signe que le message d’unité que nous envoyons est accepté par la population», estime Christian Léopold. «Nou dimann lepep vot sanzman», a conclu Johnson Roussety.