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Dans le jardin de… Roger et Rosemay
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Dans le jardin de… Roger et Rosemay
Chez les Avice, à Highlands, la beauté et la diversité des plantes qui entourent la maison sont mises en valeur par un entretien qui impose l’admiration. Visite guidée…
Remise en forme
( Photo 1)
( Photo 2)
( Photo 3)
Avant même de pénétrer dans le jardin de Roger et Rosemay Avice qui s’étend sur 30 perches, à Highlands, l’on se laisse séduire par les larges parterres de Lantana camara (vieille fille), de chaque côté de l’entrée. Appréciés des papillons, ils composent un mélange festif dans les tons de rose, blanc, jaune et orange. La même plante se retrouve à l’arrière de la maison, en buissons soigneusement taillés (photo 1).
Lorsque le couple s’installe en ces lieux, il y a 28 ans, c’est un véritable «choc», nous dit-il. À part les arbres existants : trois badamiers – dont deux de Madagascar –, quatre cyprès dorés le long de l’allée principale et une dizaine d’arbres à goupillons (Callistemon citrinus, Red bottlebrush tree) à l’extrémité droite du jardin, celui-ci est en friche. La main verte de Rosemay, alliée à la rigueur de son époux, fera merveille petit à petit. C’est ainsi que Roger décide de réduire considérablement la taille des bottlebrushes à fleurs rouges qui nécessitent désormais un coup de cisaille mensuel. Bien lui en a pris puisque la rangée que constituent ces arbres au tronc élargi par les années surmonté d’un feuillage touffu attire d’emblée le regard (photo 2).
Autre élément prisé par les Avice dans l’aménagement de leur cour : la profusion de couleurs. Et s’il y a une plante qui fait le bonheur de Roger, non seulement par la diversité de sa palette mais également par les différentes formes de ses feuilles, c’est bien le croton (Codiaeum variegatum). Il dit aimer surtout observer les nuances de rouge, orange, vert et jaune, notamment, quand elles sont exposées au soleil (photo 3).
Pièces montées
( Photo 4)
( Photo 5)
( Photo 6)
Roger et Rosemay ont le mérite de s’occuper seuls de leur cour. Levés à six heures, au chant des oiseaux, ils ne s’imposent aucune limite quant au temps passé aux diverses tâches du jardinage. Notre hôtesse nous dit, par exemple, qu’il lui a fallu quatre heures, récemment, pour élaguer son Clerodendrum splendens (Flaming Glorybower) (photo 4) après floraison, afin qu’il puisse «repartir». Souhaitant présenter d’autres grimpantes de manière originale, les Avice ont par ailleurs eu l’idée de réaliser des structures circulaires avec une base en ciment creuse entourée d’un filet cousu par Rosemay et d’un morceau de toile métallique. La terre y est maintenue et peut accueillir, entre autres, l’étoile d’Australie à fleurs jaunes (Tristellateia australasiae) (photo 5). Plus loin, c’est autour d’un Clerodendrum thomsoniae (Bleeding heart vine) qu’un grillage a été placé (photo 6). L’effet de ces délicieuses compositions rappelle celui des pièces montées, en pâtisserie.
Focus
Du rouge vermeil de l’impatiens de Nouvelle-Guinée aux teintes corail des épis de la plante aux crevettes (Beloperone guttata), en passant par le rose profond du géranium filant dans sa jardinière galvanisée, les couleurs se font vibrantes chez les Avice. La preuve, en images :
De pied en cap
( Photo 7)
Peu après notre arrivée, Roger nous confie, admiratif, que Rosemay «a beaucoup habillé les arbres». La création favorite de notre hôtesse : sur le tronc du badamier taillé en forme de parasol par son époux, elle a fixé une fougère corne de cerf (Platycerium alcicorne) dont elle apprécie le vert sombre et le toucher velouté. L’épiphyte s’est épanouie au point d’envelopper complètement son support (photo 7) comme une imposante fourrure. Le badamier a en outre revêtu à sa base le Wedelia trilobata (herbe soleil), en guise de guêtres. Notre hôte ajoute que pour mettre en lumière ces oeuvres végétales, la nuit venue, il a placé des spots au pied et à la cime des arbres.
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