La police n’a jusqu’ici pas objecté aux requêtes de Navin Ramgoolam qui s’opposait à l’examen des six portables qu’il utilisait en tant que Premier ministre. Mais après la demande en cour pour une injonction intérimaire interdisant aux enquêteurs d’avoir accès à ces téléphones, la police a indiqué qu’il lui faut du temps pour étudier le dossier. Et qu’elle fera connaître sa décision ce lundi. Cependant, il se pourrait bien qu’elle jure un contre-affidavit.

> Me Yousuf Mohamed, qui défend Navin Ramgoolam,
commentant la demande d’injonction intérimaire faite en cour, vendredi dernier. 

En fait, l’ancien Premier ministre ne veut pas que les enquêteurs aient accès à tous les appels confidentiels qu’il a faits à partir de ses six téléphones cellulaires. Toutefois, il ne conteste pas la décision des enquêteurs d’avoir accès aux appels ayant trait à l’affaire de Roches-Noires et de blanchiment d’argent.

C’est vendredi qu’accompagné de son avoué, Me Hiren Jankee, Navin Ramgoolam s’est rendu en Cour suprême pour jurer un affidavit en vue de contester la manœuvre de la police.

À la mi-journée, aucun ordre n’a été émis mais les deux parties ont été convoquées devant la juge Rita Teelock pour s’expliquer. Au final, après une demi-heure de discussions, les avocats des deux parties ont quitté les chambers de la juge Rita Teelock.

L’affaire a ainsi été renvoyée à lundi pour permettre à la police de faire connaître sa décision.