Un cadenas aux portes et un gardien pour la nuit. Ce sont là les mesures mises en place pour assurer la sécurité au marché de Flacq, opérationnel depuis 2012. Des mesures que les marchands qui y opèrent jugent insuffisantes. D’ailleurs, cela fait un petit moment déjà qu’ils ont l'impression de crier dans le désert. Et le 17 février, ce qu’ils craignaient de pire s’est produit. Le foodcourt du marché a été pris pour cible par des cambrioleurs. Résultat des courses : des cartes de téléphone et de l’argent liquide ont été emportés.

Selon un marchand de faratas au foodcourt, le vol aurait été perpétré avant une heure du matin, l’heure à laquelle les premiers d’entre eux arrivent au marché. Les malfrats se seraient introduits par une bouche d’aération. Pour les marchands, il faudrait plus de patrouilles policières pour éviter ce genre de situation. Ils suggèrent aussi le recours aux services d’une compagnie privée pour le gardiennage.

DOLÉANCES DES MARCHANDS

Toutefois, pour ces locataires du marché, il n’y a pas que la sécurité qui laisse à désirer. Sur leur liste de doléances, ils citent d’emblée, l’éclairage, l’état du bâtiment lui-même et des toilettes. Pour remédier à la situation, ils souhaitent une rencontre avec le ministre Raj Dayal.

Interrogé, Oumesh Rajkumarsing, le président du conseil de district de Flacq, déplore aussi les pertes rapportées. Il rejoint les marchands concernant la sécurité au marché. «Il est vrai qu’un seul gardien ne suffit pas et qu’il faut se tourner vers une compagnie privée», dit-il. Et d’ajouter que les doléances des marchands seront étudiées par le Health Committee du conseil. Il  recommande à ces derniers : «Ne laissez pas d’argent ou d’objets de valeur au marché.»