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Dans le jardin… d’Antoine et de Danielle
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Dans le jardin… d’Antoine et de Danielle
Chez les Grenouille, à Beau-Bassin, l’amour du jardinage se partage à deux. Des orchidées aux broméliacées, en passant par les grands arbres florifères, l’on y va de découverte en découverte…
C’est en 1998 qu’Antoine et Danielle Grenouille emménagen tà Beau-Bassin, après avoir vécu sur trois propriétés sucrières, notamment, Labourdonnais – où ils ont tous deux grandi –, Belle-Vue et Solitude. Mariés depuis cinquante- trois ans et parents de huit enfants, ils partagent un même intérêt pour les plantes qu’ils tiennent de leur maman respective, nous dit Antoine.
Notre hôte, fringant octogénaire et retraité du groupe Harel Frères – devenu Terra en 2012 –, raconte qu’à Solitude, ils avaient un «immense jardin de presque un arpent», ce qui leur donnait la possibilité de cultiver de nombreuses fleurs et des légumes. Puis, lorsqu’il s’installe à Beau-Bassin, dans la maison familiale d’Antoine, le couple se met à embellir la cour, si bien qu’aujourd’hui, ce sont pas moins de «cent variétés» qui en habillent «coins et recoins».
Avant même de franchir la grille, le visiteur peut admirer le long du mur d’enceinte une haie composée de sansevière – ou «langue de belle-mère» – et de cannas, surplombée des grappes florales mauve clair de la liane d’ail (Mansoa alliacea) (photo 1). Puis, l’on accède à une pelouse entourée de plusieurs arbres dont certains, par leur diamètre et leur stature, semblent d’un bel âge : manguier, vacoa, jacaranda, flamboyant, schefflera… Alors que leur tronc a revêtu diverses lianes et des Oncidium ‘pluie d’or’, à leur pied, se retrouvent, à profusion : broméliacées (photo 2 ), nephrolepis, euphorbes, héliconias, bégonias et alocasias. En ce même lieu, le regard se porte sur les délicates feuilles mouchetées de jaune du Dracaena surculosa (Gold Dust Dracaena) (photo 3) et celles, toutes duveteuses du Costus osae aux fleurs rouges en bouton (photo 4).
(photo 1)
(photo 2)
(photo 4)
Inoffensive succulente
L’agave à cou de cygne – en référence à sa tige florale – est inerme, c’est-à-dire, dépourvue d’épines. Antoine et Danielle ont rapporté la leur de Madagascar et l’ont plantée dans l’un des pots qui appartenaient à la mère de notre hôte. L’ensemble, à l’ombre du flamboyant, est très ornemental.
Oiseaux rares
Ne manquant pas de créativité et se disant volontiers «bricoleur», Antoine a fixé à droite de la porte d’entrée un pont en bois déniché dans une vente. D’un côté de ce dernier, il a créé un petit bassin et de l’autre, l’on reste en arrêt devant deux oiseaux de paradis à tête noire et à crête blanc et bleu. Le tronc du Strelitzia nicolai, imposant, rappelle celui de l’arbre du voyageur.
Astuce
Habilement recyclée, une moitié de bétonnière, posée sur un socle de ciment, sert désormais de pot. Au centre, une statuette rehausse de manière artistique la composition.
Orchidophiles
Membre de l’Orchid Society of Mauritius depuis 2011, Antoine Grenouille a été primé à l’orchid show, l’an dernier, dans la catégorie «Best Novelty Phalaenopsis». À l’arrière de leur maison, Danielle et lui prennent soin non seulement de Phalaenopsis (photo 5) mais également de Dendrobium, Vanda, Cattleya (photo 6), Paphiopedilum et Miltonia (photo 7). Leur orchidée préférée, nous confie notre hôte – non sans avoir lancé, prévenant, à l’intention de ses voisines : «Les autres, n’écoutez pas !» –, est un Vanda de type «strap-leaved», à fleurs violettes. En termes de soins, poursuit notre interlocuteur, lorsqu’il ne pleut pas, il arrose ses plantes tous les deux jours et leur administre un engrais bio une fois la semaine. L’orchidophile qu’il est aime, en outre, faire des montages sur une variété de supports et a eu l’occasion d’assister avec son épouse au 21st World Orchid Conference & Show à Johannesburg, en septembre 2014. De cette manifestation que le couple qualifie de «féerique», il a rapporté quelques «bébés» orchidées qui font l’objet de toutes les attentions.
(photo 5)
(photo 6)
(photo 7)
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