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Allemagne: une Mauricienne sacrée reine du bikini
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Allemagne: une Mauricienne sacrée reine du bikini
C’est à 28 ans que Deepa Muschke a découvert le Bikini Masters Champion. A l’époque, elle était en surpoids et avait en tête d’y remédier. Elle s’est alors rendue à la Gym Empire de Quatre-Bornes, où elle a fait la connaissance de son coach, Elvino Pierre Louis. Tout s’est enchaîné: alors que son entraîneur tentait de la convaincre de participer à des compétitions de bodybuilding, elle a décidé d’opter pour le Bikini Masters.
En Allemagne, où elle vit, elle a remporté la première place de ce concours ce mois-ci. Si elle s’apparente effectivement au bodybuilding, cette discipline ne nécessite pas autant de masse musculaire. Il faut avoir un taux de graisse de moins de 9%, mais pas de cellulite. Autre spécificité: la participante doit être très féminine sur scène. La grâce et la confiance en soi sont également des critères importants.
Parcours difficile
Aujourd’hui, à 35 ans, Deepa Muschke a quatre titres à son actif: le Top Six North Germany, le Top Six Germany, le Bikini Masters Champion et la première place des European Championship Qualifications. Mais sa conquête de l’Allemagne ne s’est pas faite en un jour.
Au départ, confie-t-elle, «je me suis dit : une compétition, et puis j’arrête. Mais me voilà aujourd’hui en Allemagne pour le Bikini Masters Champion. J’en suis devenue accro». La Mauricienne est mariée à un Allemand, mais n’a pas encore obtenu la nationalité. «Avant de me permettre de participer au championnat, la Fédération allemande a voulu savoir si je leur ramènerai des trophées. J’ai dû m’entraîner 15 heures par semaine pour prendre plus de masse musculaire», raconte-t-elle.
Un sport méconnu à Maurice
Au final, ses titres ont fini par avoir raison des réticences de la fédération. La prochaine étape est désormais le championnat d’Europe, qui se tiendra en Espagne du 14 mai au 17 mai. Elle enchaînera avec l’Olympia du 10 au 14 juin, pour finir avec l’Arnold qui aura lieu en septembre.
Si, en Allemagne, la discipline est «très populaire», elle reste fort méconnue à Maurice, déplore la jeune femme. «Mes parents appréhendaient. Mais il y a un an, je suis venue à Maurice et je suis montée sur scène. Ils étaient fiers. Cela n’a rien à voir avec ce que l’on pense. C’est une discipline sportive et de la vie», fait-elle ressortir.
Deepa Muschke doit jongler entre son travail à Airbus, sa passion et sa vie familiale. Ce qui n’est pas de tout repos, explique-t-elle. Mais la championne estime qu’elle a su trouver le juste milieu. «Ça change notre vie de tous les jours», laisse-t-elle entendre. Son projet d’avenir ? Collectionner davantage de titres.
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