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Jumelles nées de pères différents : la science parle de superfécondation
14 mai 2015, 08:31
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Jumelles nées de pères différents : la science parle de superfécondation

Elle fait le tour du web, l’histoire de ces jumelles ayant des pères différents. Mais ce phénomène, quoique très rare, a une explication tout à fait rationnelle.
Les tests ADN apportent souvent leur lot de surprises… Mais pour cette mère de famille américaine, la stupéfaction a dû être multipliée par deux. Les analyses ont en effet révélé que les jumelles qu’elle avait mises au monde en 2013 avaient des pères différents ! Mais pour la science, ce phénomène très rare certes – qualifié du reste par nombre d’experts de « curiosité biologique » – peut être expliqué de manière très rationnelle.
Une obstétricienne interrogée par le New York Times parle ainsi de superfécondation. Celle-ci consiste en la fécondation de deux ovules (ou plus) par des spermatozoïdes provenant de spermes différents, pour peu que plusieurs ovules soient expulsés pendant un même cycle. « Un spermatozoïde peut rester viable jusqu'à cinq jours. Si la mère a eu une relation sexuelle avec un premier homme, avant d'ovuler puis d’avoir une relation avec un autre homme, le tout en moins d'une semaine, alors le sperme du premier homme peut avoir fécondé un ovule, et celui du second, un autre ovule», explique le Dr Jennifer Wu, de l'hôpital Lenox Hill de New York.
Ce qui cadre les explications données par la mère, qui est originaire du New Jersey, dans l’est des États-Unis. Elle aurait en effet admis avoir eu des relations sexuelles avec un autre homme quelques jours après le rapport avec celui qu’elle considérait jusque-là comme le père de ses enfants.
Cette histoire a été mise au jour lorsque la mère a fait une demande de pension alimentaire pour ses deux filles. Un test de paternité avait été réclamé pour établir de manière formelle que l’homme qu’elle désignait comme le père l’était réellement.
Ce cas étrange, toutefois, crée un précédent judiciaire. L’homme à qui la demande de pension alimentaire a été faite au départ ne paiera la pension que pour l’une des fillettes. Ainsi en a décidé la cour du comté de Passaic, dans l’État du New Jersey.
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