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France : Les vélos en libre-service à l'heure des innovations
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France : Les vélos en libre-service à l'heure des innovations
Quarante ans après l'expérience de La Rochelle, les vélos en libre-service (VLS) rencontrent un indéniable succès populaire en France, même si leur coût peut s'avérer prohibitif pour certaines villes moyennes qui s'interrogent sur leur maintien.
Trente-huit villes en France ont adopté les VLS, tel le Vélib' parisien, alors que débute ce mardi à Nantes le 20e congrès "Vélo-City", dont les conférences sont considérées comme la référence mondiale en terme de pratique du vélo urbain.
Gérés par des entreprises de publicité, comme JC Decaux et Clear Channel, des opérateurs de transports publics, comme Keolis ou Veolia, ou parfois même directement par les mairies, notamment à Saint-Etienne, les VLS ont contribué à "remettre à la mode" la bicyclette dans l'espace urbain.
"L'engouement énorme pour les VLS a entraîné une envolée des ventes de vélos personnels et a incité les gens à sortir ceux qui dormaient dans leurs caves", dit Pierre Serne, président du Club des villes et territoires cyclables, une association de 1.500 collectivités locales favorisant la pratique du vélo.
A Paris, il y a ainsi dorénavant plus de trajets effectués à vélo qu'en scooter et moto, selon les résultats de l'Enquête Globale Transports dévoilée en 2012.
Mais si la part de déplacements à vélo y a plus que doublé en dix ans, elle reste faible en France : Strasbourg, qui culmine avec 7 % des déplacements effectués à bicyclette (2% à Paris), reste loin des 40 % affichés à Copenhague ou Amsterdam.
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