Pour les autorités, le projet ne pourra se faire tant qu’un consensus n’aura pas été trouvé. Le promoteur, lui, précise que des consultations ont déjà eu lieu dans le passé et que les protestations ont perduré.

Leur objectif était de démarrer le chantier dès le début de cette année. Mais le plan des frères Kian et Jayeen Jhuboo, directeurs du groupe Trimetys qui est promoteur du projet de village intégré à Tamarin, semble avoir été déjoué.

D’un côté, les autorités leur demandent de trouver un consensus avec les protestataires. En l’occurrence, des pêcheurs et habitants. De l’autre, les promoteurs répondent que des consultations en ce sens ont déjà eu lieu et que les protestations ont perduré.

«Je pense que les autorités n’étaient pas au courant. Nous avons déjà fait cet exercice de consultations lors de la présentation du projet aux conseillers de district. Nous avons également déjà sollicité la communauté des pêcheurs pour leur expliquer la philosophie de notre projet», fait valoir KianJhuboo. Il précise qu’il y a uncadre légal et que Trimetysavance par rapport à cela.

Les autorités, elles, campent sur leurs positions : pas question de se précipiter tant qu’il n’y aura pas eu de consensus avec les habitants. «Ce projet, approuvé par l’ancien gouvernement, a fait l’objet de contestations. Le promoteur doit avant tout convaincre les protestataires du bien-fondé de son projet qui implique pas  mal de changements dans la région», fait valoir une source autorisée au ministère des Infrastructures publiques.

Le projet devrait comprendre notamment la déviation de la route principale de Rivière-Noire entre le pont de Tamarin et le rond-point près du supermarché Shoprite. Quid du coût ? Il est estimé à Rs 150 millions.