Des vidéos à caractère pornographiques circulaient sur sa page… L’usurpation d’identité d’une personnalité prend de l’ampleur sur Facebook. Cette fois, c’est au tour de la présidente de la République, Ameenah Gurib-Fakim, d’en être victime. Son compte Facebook a été piraté et elle portera plainte à la Cybercrime Unit dès son retour de New York. Une enquête a été ouverte et, entre-temps, le compte a été désactivé.

Déjà à la Cybercrime Unit, l’on rapporte que pas moins de 20 plaintes ont été déposées depuis le début de l’année pour usurpation d’identité sur Facebook. Plusieurs victimes choisissent, du reste, de ne pas porter plainte, car le mal est minime et que leurs amis savent déjà qu’il s’agit de faux profils.

Inconvénients

«Personne ne crée de faux profils avec de bonnes intentions. Ces faux profils causent des inconvénients aux personnes concernées», réagit le sergent Robin Bhundoo, de la Cybercrime Unit. Souvent, dit-il, les auteurs de faux profils utilisent les noms de personnalités car «les gens vont faire confiance plus facilement».

D’autres encore créent de faux profils et proposent des offres alléchantes afin de voler les gens. «Récemment, une personne a versé la somme de Rs 90 000 à quelqu’un qui prétendait vendre une voiture. Elle a fait le paiement auprès d’un prestataire de service, chez qui la source ne peut être retracée», indique le sergent Bhundoo. D’où la nécessité de vérifier l’identité de son correspondant avant d’expédier tout argent. «Demandez l’adresse et le numéro de contact à la personne. Et pourquoi pas, de vous envoyer une photo de son lieu de travail. Demandez-lui également de vous rappeler», conseille-t-il.