«On évoque un projet hôtelier. Ce qui veut dire qu’il aura le même fonctionnement, ou presque, que le Domaine Les Pailles. Dans ce cas pourquoi mettre à la porte des employés qui ont de l’expérience et les qualifications requises ?» se demande Suraj Ray. Le président de la Confederation of Independent Trade Unions (CITU) et représentant syndical des employés du Domaine Les Pailles est catégorique: il n’y a aucune raison de mettre à la porte 140 employés d’ici le 1^er août alors qu’il est question de développer les lieux. Il souhaite ainsi que ces derniers fassent partie de tout nouveau projet et veut en ce sens rencontrer le ministre du Travail et celui des Finances.

Après avoir été informés qu’ils allaient perdre leur emploi la semaine dernière, les employés ont eu, lundi 20 juillet, une rencontre avec la direction de la State Investment Corporation (SIC), qui gère le Domaine Les Pailles.  Pour la CITU, il faut que les employés soient intégrés à tout nouveau plan de développement.

Dans une correspondance aux autorités concernées, la CITU propose également qu’une liste des 140 employés souhaitant prendre leur retraite soit dressée. «Ceux qui souhaitent partir doivent être compensés de trois mois de salaire par année de service, et non d’un mois de salaire par année, comme le propose la SIC», insiste cependant Suraj Ray.

Quant à ceux qui désirent continuer à travailler, le syndicaliste estime qu’ils peuvent être déployés dans les différentes compagnies que détient la SIC.

«Si l’Etat a trouvé les moyens de sauver l’emploi des compagnies qui sont banqueroute, pourquoi ne peut-il pas faire autant concernant les employés d’une compagnie de l’Etat ?» s’interroge le syndicat.

Ce dernier affirme d’autre part qu’il est incompréhensible que la SIC dise à ces employés qu’ils seront à la porte le 1^er août alors les réservations faites sont toujours valides. Il faudra des employés pour assurer le service, fait valoir Suraj Ray.