Quatre ans et huit mois. C’est le temps que Sanjeev Nunkoo, accusé de complicité dans le cadre du meurtre d’Hélène Lam Po Tang, a passé en prison. Il pourrait être fixé sur son sort le jeudi 30 juillet.

L’audition des témoins dans le procès aux Assises intenté à Sanjeev Nunkoo a pris fin hier le mardi 28 juillet Me Rama Valayden, avocat de Sanjeev Nunkoo, fera, lui, sa plaidoirie ce mercredi matin avant que Me Denis Mootoo, Assistant Senior DPP, ne lui donne la réplique.

C’est donc probablement jeudi que la juge Gaytree Jugessur-Manna fera son «summing up» à l’intention des membres du jury. Après cet exercice, ces derniers se retireront pour délibérer.

«La vérité vaincra», clame Sanjeev Nunkoo

Sanjeev Nunkoo a plaidé non coupable demandant à ce que justice soit rendue à Hélène Lam Po Tang. Le corps de celle-ci a été retrouvé gisant dans une mare de sang dans sa chambre à coucher, le 15 octobre 2010. «Bizin trouv vre kriminel-la. La vérité vaincra», a-t-il déclaré en cour mardi.

Sanjeev Nunkoo a affirmé n’avoir pas tué la victime et a expliqué qu’il s’est fait piéger. Il n’a cependant pas nié avoir acheté un couteau avant de se rendre chez Hélène Lam Po Tang.

Il a par ailleurs indiqué avoir fait confiance à son patron Gary Lam Po Tang et qu’aujourd’hui il se trouve dans le box des accusés. Il a allégué qu’il a tout raconté à la police et que cette dernière a échoué dans son enquête.

Jean-Claude D’Avoine, voisin des Lam Po Tang, a également été appelé à la barre. Celui qui se dit propriétaire de 12 chiens de race a avancé qu’il n’a rien entendu le jour du meurtre.