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MCCI Business Confidence Indicator: «Il y a un manque de soutien des décideurs publics»

3 août 2015, 15:26

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MCCI Business Confidence Indicator: «Il y a un manque de soutien des décideurs publics»
Les entrepreneurs ont besoin d’aide. Mais ils se sentent délaissés par le gouvernement. C’est ce qu’estime le MCCI Business Confidence Indicator. L’analyse des perspectives économiques de la Mauritius Chamber of Commerce and Industry (MCCI) pour le second trimestre 2015 a été publiée le lundi 3 août.
 
Le rapport révèle cependant une hausse de 1,9% de l’indice de confiance, par rapport à la même période en 2014. Cette hausse a été enregistrée pendant trois trimestres consécutifs mais son niveau est demeuré assez faible, estime l’organisme.
 
Selon la MCCI, cela peut s’expliquer par plusieurs facteurs : le retard de paiement des clients - ce qui a un impact sur la trésorerie des entrepreneurs - la concurrence déloyale sur le marché et enfin le manque de soutien des décideurs publics. Selon Renganaden Padayachy de la MCCI, «ce dernier facteur n’a pas été cité lors du premier trimestre 2015. Au total, 35% des entrepreneurs affirment qu’ils ressentent un désengagement de l’Etat en ce qu’il s’agit d’aide pour améliorer leurs affaires.»

Licenciements en vue

Par ailleurs, la MCCI indique que le solde des intentions d’embauche est positif mais «la création d’emplois ne sera pas assez suffisante pour faire baisser le taux de chômage». En effet, 70% des sondés maintiendront leurs effectifs tandis que 15% avancent qu’ils devront probablement licencier à cause de la baisse de leurs chiffres d’affaires. 
 
Au niveau de l’investissement, Renganaden Padayachy fait ressortir que le taux est inférieur à 20% et que «les entrepreneurs démontrent qu’ils n’ont aucune volonté d’augmenter leurs investissements pour les douze prochains mois».
 
Selon Hélène Echevin, présidente de la MCCI, ceux qui sont les plus affectés par la conjoncture économique actuelle sont les «entreprises du milieu». La raison est qu’elles sont «trop grandes pour bénéficier de certaines aides». Mais, ajoute-t-elle, «la volonté de réussir est bien réelle».