Publicité

Soodesh Callychurn: «1 200 emplois sont à pourvoir au Salon de l’emploi»

6 août 2015, 14:13

Par

Partager cet article

Facebook X WhatsApp

Soodesh Callychurn: «1 200 emplois sont à pourvoir au Salon de l’emploi»
«C’est une grande occasion. Il y a 26 opérateurs qui sont présents ici et presque 1 200 emplois à prendre…» Soodesh Callychurn, ministre du Travail intervenait lors de l’inauguration du Salon de l’emploi, à Trianon, ce matin, jeudi 6 août. Salon qui s’étalera sur deux jours. Catégorique, il est d’avis que l’avenir se trouve dans le secteur privé et qu’il faudrait que les demandeurs d’emploi n’envisagent pas uniqement  la possibilité de décrocher un travail au sein de la fonction publique.
«Il y a plus de 500 000 personnes qui travaillent dans le secteur privé. Cette tendance démontre qu’il faut se tourner vers ce secteur car il est celui qui génère le plus d’emplois à Maurice», explique Soodesh Callychurn. Il ajoute qu’il est «impossible pour tout le monde de trouver de l’emploi dans le public». D’ailleurs, affirme-t-il, «dans notre campagne électorale on avait bien précisé que c’est la méritocratie qui primera. Ce qui signifie que ceux qui méritent d’être embauchés dans ce secteur le seront».
 
Par ailleurs, le ministre dit constater qu’ils sont nombreux à ne pas vouloir travailler dans le secteur privé pour une question de sécurité d’emploi. Un fait que rejette catégoriquement Soodesh Callychurn. «C’est complètement faux. La sécurité d’emploi existe même dans le secteur privé. Je connais des personnes qui ont travaillé pendant 30 à 40 ans dans ce secteur», précise-t-il.
 
Néanmoins, dit-il, «je viendrai de l’avant avec des amendements pour essayer d’éliminer cette disparité existante entre les deux secteurs. Le but étant de donner plus d’assurance aux Mauriciens. Il est impératif de redonner confiance à nos compatriotes». Il a, dans la foulée, avancé qu’il ne faut pas choisir un emploi particulier et rejeter les autres emplois, mais de saisir l’opportunité qui s'offre à soi, qu’elle soit dans le secteur privé ou pas.