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Courts: les employés lancent un ultimatum au gouvernement
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Courts: les employés lancent un ultimatum au gouvernement
Une rencontre avec le ministre des Services financiers Roshi Bhadain cette semaine ou une grève de la faim. C’est l’ultimatum qui est ressorti de l’assemblée des employés de Courts, le dimanche 9 août. Ces derniers souhaitent pouvoir négocier les conditions de travail à la suite du rachat de l’entreprise par David Isaacs et aussi dénoncer certaines pratiques des managers. À cet effet, les employés, représentés par la Confédération des travailleurs du secteur privé (CTSP), ont déposé une pétition signée par une centaine d’employés.
Dans une lettre annexée à la pétition, les employés déclarent qu’ils ont été forcés par des managers à verser une somme de Rs 200 au risque de perdre leur poste. Ce, pour le paiement d’un avocat afin de défendre l’entreprise. Or, ce serait pour défendre leurs propres intérêts que les managers ont contacté l’avocat. Nombreux sont ceux qui n’auraient pas les qualifications requises pour toucher un salaire de Rs 200 000, font ressortir les employés dans leur correspondance adressée aux ministres Bhadain et Callichurn.
«Une vingtaine de managers ont fait croire aux employés qu’ils étaient en contact avec Bhadain», a déclaré Reaz Chuttoo, le président de la CTSP. «Cela dans le but d’intimider les employés.» Il affirme que de hauts cadres ont modifié les titres de certains travailleurs afin de revoir à la baisse les salaires et garder, eux, leurs privilèges.
C’est dans l’optique de radier toute inégalité au sein de Courts que la CTSP exige une réunion avec le ministre Bhadain au plus vite. Préserver 100% des emplois contre les 80% annoncés est d’ailleurs le principal objectif, a affirmé Reaz Chuttoo. Même si à l’issue de l’entretien avec le ministre du Travail, un accord a été trouvé afin que les licenciés puissent obtenir la totalité de leur compensation.
La syndicaliste Jane Ragoo a affirmé que la CTSP ira jusqu’au bout afin de satisfaire tous les employés et que toutes les négociations se feront dans la transparence.
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