«Une fois de plus, tout a été fait pour que les employés d’Airmate ne puissent  se rassembler», déplore Reaz Chuttoo, le représentant syndical des employés d’Airmate. Ces derniers comptaient voter une motion pour une manifestation à l’aéroport, vendredi dernier, afin de dénoncer leurs conditions de travail. Sauf qu’ils n’ont pu le faire et le président de la Confédération des travailleurs du secteur privé (CTSP) blâme directement la direction.

Quoi qu’il en soit, une réunion est prévue demain, lundi 17 août, entre le ministre du Travail, Soodesh Callychurn, le syndicat d’Airmate et le management de MK. Réunion au cours de laquelle les diverses doléances des employés mais aussi le rassemblement prévu seront abordées.

En attendant, les licenciements se poursuivent au sein d’Airmate, notamment pour ceux qui sont en fin de contrat. Selon Reaz Chuttoo, trois licenciements viennent d’avoir lieu.

Revenant sur la journée de vendredi, il explique que les employés avaient obtenu l’autorisation de se réunir de 13 heures à 16 heures dans le mess de l’aéroport. Mais la direction leur a fait savoir la veille qu’ils devront à la place se réunir à la cafétéria. De plus, à l’heure fixée, les représentants du syndicat ont été informé que l’espace ne pourra finalement pas être utilisé en raison de l’atterrissage d’un avion qui retiendra les employés du check-in.

«Le ministère du Travail avait ordonné au management de laisser les employés se réunir, mais une fois de plus, nous voyons que cela n’a pas été respecté», déplore Reaz Chuttoo. Résultat des courses, le syndicaliste ainsi que d’autres membres du syndicat ont rencontré les employés d’Airmate en petit groupe durant toute la journée. «Nous n’avons pu rencontrer qu’une soixantaine à peu près», explique le représentant syndical.