«Il n’y a pas d’autre solution. Soit l’État reprend New Iframac Motors soit il fait confiance aux employés. S’il n’est d’accord avec ni l’un ni l’autre, qu’il leur donne une compensation.» Ashok Subron, le représentant syndical des employés de l’ex-Iframac, n’est pas passé par quatre chemins lors d’une rencontre avec les employés au showroom de la compagnie, à Plaine-Lauzun, ce jeudi 3 septembre. Y assistaient également Rebecca Bablee, présidente de l’Iframac Employees Welfare Association, et l’homme de loi Nilen Vencadsamy.

Rebecca Bablee a expliqué à ses pairs pourquoi les négociations avec FleetAfrica n’ont pas abouti. «On était sur la même longueur d’onde avec cette compagnie. Elle a demandé à l’État de lui donner la garantie qu’elle gérera 10 000 voitures. Or, ce n’est pas possible car on ne peut pas savoir si on aura ces 10 000 voitures», a-t-elle souligné.

Et d’indiquer que les représentants de la compagnie sont repartis en disant que la porte était toujours ouverte à New Iframac Motors. À condition, bien évidemment, que sa demande soit respectée.

Quant à la compagnie E.A.L. Man Hin, elle a proposé de vendre les véhicules de la marque Honda à travers New Iframac Motors. Elle donné l’assurance aux employés qu’ils resteront «indépendants». Quant à ses propres salariés, ils seront reclassés dans les autres compagnies non automobiles, alors que 8 à 10 techniciens seront affectés au service après-vente de New Iframac Motors. 

Une prochaine rencontre devrait avoir lieu entre l’administrateur spécial et les représentants de New Iframac Motors.