Six officiels (dont Sam Lauthan et Fareed Jaunboccus du Centre culturel islamique) se rendront en Arabie saoudite dans le cadre du pèlerinage. Leur mission : s’assurer que le hadj se déroule dans les meilleures conditions pour les pèlerins. Cette année, 1 064 Mauriciens ont obtenu le visa pour se rendre en Arabie saoudite.

Lors d’un point de presse, mercredi 9 septembre, Fareed Jaunbocus a expliqué que trois nouvelles clauses ont été ajoutées au contrat des opérateurs. En tout premier lieu, ils n’auront pas le droit de réclamer une somme additionnelle aux hadjis sans l’approbation préalable du Centre culturel islamique.

«Les opérateurs réclamaient une somme d’argent aux hadjis en disant qu’il se pourrait qu’ils restent une ou deux nuits de plus. Souvent, il n’y avait aucune trace de ce qui est advenu de cet argent», affirme-t-il. Et d’ajouter que cette année, le CCI a pris contact avec Emirates Airlines pour avoir les horaires des vols. «Chaque hadji dera donc au courant de la date de son retour.»

Autre mesure : chaque opérateur doit soumettre un croquis de l'emplacement de son hôtel avant le départ. «On ira par la suite visiter», affirme Fareed Jaunbocus. Et au moindre non-respect du contrat, les opérateurs risque de voir leur contrat d'opération annulée.

«Aussi longtemps que je serai là, il n’y aura aucune ingérence politique», a, lui, martelé le directeur du centre en évoquant le déroulement du hadj. Il a également fait le décompte des visas accordés par l’Arabie saoudite, soit 1 059. La sélection des hadjis a été faite sur la base «first come, first served», a tenu à préciser Fareed Jaunbocus.