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Yacoob Ramtoola: «Nos honoraires ne vont pas dépasser les Rs 11 millions»

15 septembre 2015, 20:56

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Yacoob Ramtoola: «Nos honoraires ne vont pas dépasser les Rs 11 millions»
L’administrateur spécial de la BAI revient sur ses réalisations après presque trois semaines en poste. Sa priorité, dit-il, est la préservation des emplois. Quid de ses honoraires ? Yacoob Ramtoola affirme qu’ils ne dépasseront pas Rs 11 millions.
 

Deux semaines après votre entrée en scène, quelles ont été vos réalisations, surtout qu’avec votre prédécesseur il était question de deux semaines additionnelles pour finir le travail ?

 

Nous avons trouvé une solution pour Courts, devenu Mammouth. Le deal est bien meilleur que ce qui a été préconisé dans le passé, avec 80 % des emplois préservés et le paiement d’une compensation pour le reste.

 

On a aussi été à Malte et on a soumis un rapport à la Financial Services Commission (FSC). Aujourd’hui, la FSC a beaucoup de renseignements sur Malte et c’est à elle de prendre la décision qui s’impose.

 

Pour Iframac, nous avons sur la table une proposition par quatre repreneurs, sujette à l’approbation des employés pour préserver les 250 emplois et protéger leurs années de service.

 

On a également fait la paie dans des conditions assez difficiles pour la totalité des salariés du groupe BAI.

 

 

Quand vous avez été nommé, vous disiez avoir à cœur l’intérêt de tous les employés. Mais vous vous êtes mis à dos ceux d’Iframac et de Courts…

 

Ce n’est pas le cas. Pour Iframac, nous avons une proposition pour la sauvegarde des emplois avec leurs années de service. C’était primordial d’avoir une proposition qui sauvegarde les intérêts des employés avec lesquels nous travaillons toujours en collaboration. C’est la raison pour laquelle nous avons une réunion ce matin à 10 heures avec les représentants des employés et Ashok Subron.

 

Concédez-vous que vous êtes parvenu à la même décision que le tandem Oosman-Basgeet avec la réaffectation des employés d’Iframac chez Leal, IMC et Axess ?

 

Je dois dire que l’offre initiale n’a pas été faite pour tous les employés avec les mêmes termes et conditions existants. Rien que le coût pour reconnaître le temps de service des employés tourne autour de Rs 80 millions. Il sera pris en charge totalement par les concessionnaires.

 

 

Où en est le transfert des actifs de BAI et de ses filiales, qui était l’une de vos missions principales ?

 

C’est en cours de route. Nous travaillons pour le mieux. On a eu un peu de retard car on a dû trouver un notaire pour commencer le travail. Là, le transfert des avoirs de la BAI à la National Property Fund Ltd et à la National Insurance Company (NIC) est bien enclenché.

 

 

Combien de semaines de travail vous reste-il ?

 

À ce jour, nous estimons qu’il nous reste deux semaines supplémentaires. Nous avons eu beaucoup de firefighting à faire avec des imprévus. On a pris le relais à la fin du mois dernier (NdlR : le 26 août) dans des conditions difficiles. Le handing over a pris du temps également.

 

 

Quelles tâches additionnelles vous reste-t-il à accomplir ?

 

Finaliser l’exercice d’Expression of Interest qui a été lancé pour trouver un gestionnaire pour l’hôpital Apollo Bramwell. En tant qu’administrateur spécial, le travail tombe bien dans notre mandat. BDO est maintenant sollicitée pour aider le NIC Health Care dans le choix d’un partenaire stratégique pour investir dans et gérer l’hôpital.

 

 

Qui dit tâches additionnelles dit aussi une augmentation de vos honoraires. La note risque-t-elle de dépasser les Rs 11 millions réclamées par Rajeev Basgeet pour les deux dernières semaines de travail avant qu’il ne claque la porte ?

 

Je ne connais pas le travail de proposition de Rajeev Basgeet. Ce qui est certain, c’est que ça ne va pas dépasser les Rs 11 millions. Pour moi, la proposition initiale comme administrateur spécial tient toujours.

 

Où en sommes-nous avec les actions de BAI au sein de Britam au Kenya, le château italien, les résidences de luxe au Ritz-Carlton, entre autres investissements immobiliers en Croatie, en Roumanie, à Malte et à Chypre ?

 

On va s’occuper de Britam bientôt. Nous n’avons pas le droit de vendre car notre mission est de transférer les actifs. Si la NIC veut vendre, là c’est différent. Pour le moment, les actions n’ont pas encore été vendues. On va considérer les options et les possibilités bientôt. Concernant le château en Italie et les biens immobiliers de Global Capital, ils font partie du rapport qu’on a soumis sur Malte à la FSC et dont on ne peut divulguer la teneur.