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Maison de l’horreur : les frères Teeroovengadum retrouvent leurs parents
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Maison de l’horreur : les frères Teeroovengadum retrouvent leurs parents
Les conditions dans lesquelles ils élevaient leurs deux fils Kevin et Yovam, âgés de 25 ans et 20 ans respectivement, avaient suscité la colère et l’indignation de toute la population. Après les tentatives infructueuses des voisins d’attirer l’attention des autorités sur ce qui se passait chez les Teeroovengadum, l’intervention de l’express en avril dernier avait permis de stopper les agissements des parents, Satiaven et Batmavadee Teeroovengadum.
Ces derniers ont même été traduits en justice sous une charge provisoire de séquestration. En liberté conditionnelle depuis juillet, le couple a obtenu au tribunal de Rose-Hill cette semaine, la garde de ses enfants.
Mais cela ne va pas sans condition. Chaque mois les Teeroovengadum recevront la visite d’agents de probation qui s’assureront que les enfants sont bien pris en charge.
Quand des officiers de police, de la Family Protection Unit et du ministère de la Sécurité sociale ont fait irruption dans la demeure de la famille à Mont-Roches, en avril dernier, ils ont découvert les garçons sans vêtements et ligotés. Ils vivaient entourés de chats et de chiens. D’ailleurs, leurs parents leur donnaient de la nourriture pour animaux en guise de repas.
À L’HÔPITAL, KEVIN TEEROOVENGADUM SE SENTAIT SÉQUESTRÉ
Après avoir eu vent de la décision du tribunal de RoseHill, l’express s’est rendu à Mont-Roches. L’air pestilentiel qui avait accueilli les autorités en avril est toujours aussi présent. Le décor composé de vitres brisées, de rideaux en lambeaux et de saleté est, lui aussi, resté intact.
Mais pour les garçons, c’est la seule maison qu’ils connaissent. D’ailleurs, depuis son admission à l’hôpital Brown-Séquard, Kevin Teeroovengadum demandait sans cesse qu’il soit ramené chez lui, affirmant que c’est à l’hôpital qu’il se sentait séquestré. Après avoir entendu les garçons, leurs médecins avaient pris la décision de transférer les deux en salle.
Des officiers de l’hôpital qui avaient assisté à l’arrivée des garçons se souviennent de ce jour comme si c’était hier. «Je me souviens du jour où ils ont été amenés ici. C’était des enfants qui avaient besoin d’aide. Ils étaient sales», raconte un employé de l’établissement hospitalier. Mais, précise-t-il, «Yovam Teeroovengadum, qui a reçu une visite médicale cette semaine, a fait des progrès».
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