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Norbert Provence: L’homme des parquets !
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Norbert Provence: L’homme des parquets !
Il est très facile de reconnaître Norbert Provence. Si, par hasard, vous n’avez pas l’habitude de vous déplacer dans les gymnases et que son visage vous est inconnu, il vous suffit alors de chercher le joueur qui bouge le plus. Celui qui, dans la victoire comme dans la défaite, garde toujours la même détermination, la même volonté d’aller de l’avant, de marquer encore et encore ou d’aider son équipe à le faire jusqu’au coup de sifflet final. Celui qui n’hésite pas à crier, à rappeler à l’ordre ses coéquipiers à chaque fois que le besoin se fait sentir. À changer de poste pour se mettre là où il pense pouvoir apporter encore plus. Il n’y a pas de doute, vous le reconnaîtrez du premier coup car Norbert Provence dégage quelque chose de particulier.
D’ailleurs, il l’affirme lui-même : «J’ai toujours aimé me démarquer du lot.»
Le sport et lui, ça fait un ! Depuis tout petit, il n’a jamais pu résister à l’appel. «Au fait, ce que j’aime, c’est la compétition. J’adore me retrouver en situation de compétition.»
Norbert Provence commence sa carrière, un peu comme tous les sportifs, à l’école, puis la poursuit au collège en prenant part aux compétitions de cross, de football, etc.
En 1995, le déclic ! Il choisit le basket comme la discipline dans laquelle il fera carrière. Et ce choix, c’est un… poster qui l’a aidé à le faire. «Un jour, je suis tombé sur un poster du grand Michael Jordan et un autre de Shaquille O’Neill. Et là, j’étais fixé sur ce que je voulais pratiquer. En voyant ce poster, je me suis aussi dit qu’un jour, je mettrai un ensemble des Chicago Bulls et une paire de chaussures Jordan», dit-il enriant. Si sa carrière de basketteurdébute juste après lorsqu’il rejointl’équipe de Sputnik, par contre,le rêve d’une paire de Jordan, ilne le réalisera que trois années plus tard, soit en 1998. Le prix deces baskets, à l’époque, imposantle sacrifice et le sens de l’économie.Et l’ensemble des ChicagoBulls ? «Celui-ci est malheureusement resté au stade de rêve. Certes, je cherchais sans trouver mais je suppose que si je l’avais trouvé, le prix aurait été très élevé», dit Norbert Provence.
ENTRÉE EN PREMIÈRE DIVISION
En 1996, il fait son entrée dans la 1re division en intégrant l’Union Sportive de Beau-Bassin/Rose- Hill. Il y passera quatre saisons (1996-1999) avant de rejoindre à nouveau Sputnik, suite à la dissolution de l’USBBRH. Après deux années passées à Sputnik (2000-2001), Norbert Provence va jouer, pour quatre ans, pour les Magic Wheels (2002 à 2005) avant de rejoindre en 2006 son club actuel, l’École de basket de Cassis.
Mais il ne faut pas oublier que Norbert Provence aime se démarquer. Donc, vous ne serez pas surpris d’apprendre qu’à partir du début des années 2000, en simultané avec sa carrière de basketteur, il se met au hand. «C’est mon meilleur ami Andy Serviable qui m’a initié à ce sport. Très vite, je me suis familiarisé avec les fondamentaux de cette discipline et j’ai rejoint les Firehawks. Mon premier match de hand restera à jamais gravé dans ma mémoire. C’était face à l’ASVP. Jusque-là, Firehawks n’avait encore jamais battu l’équipe vacoassienne. Mais grâce à la détermination de tout un chacun, nous avions ce jour-là changé cet état de choses. Et, j’ai apporté ma contribution à cette réalisation en inscrivant 11 buts», raconte-t-il, nostalgique.
2000-2005 est, pourrions-nous dire, la période phare dans la carrière de Norbert Provence. Car, outre le fait de jouer sur deux tableaux, il intègre la sélection nationale de handball et celle de basketball, chose qui l’amène à des découvertes et des rencontres extraordinaires. Parmi celles-ci, il y a sa rencontre avec le grand Jackson Richardson, lors de la venue de ce dernier chez nous en 2002. «Depuis s’est tissé entre nous des liens d’amitié. Il y a un autre homme qui m’a énormément aidé et je tiens à lui rendre un grand hommage car il a quitté ce monde il y a quelques semaines,c’est Bill Thérese, un passionné qui avait vraiment à coeur l’avancement du basket mauricien.»
Depuis 15 ans maintenant, Norbert Provence jongle avec son emploi du temps pour s’adonner à ses deux disciplines. «C’est ma passion.» Il affirme qu’il va devoir prochainement choisir à se retirer d’une discipline pour se consacrer uniquement à l’autre mais franchement, on ne sent pas une grande conviction dans sa voix. Traduction, on ne le voit pas laisser tomber le basket ou le hand de sitôt ! Non, Norbert Provence aime trop les défis. En plus, il lui en reste encore un à relever ! Celui d’être champion car en quelque 20 ans de carrière, Norbert Provence n’a jamais été sacré que ce soit en basket ou en hand. «La 2e place, par contre, j’en ai à la pelle», rigole-t-il.
On sait une chose, tant que la force et l’énergie le lui permettraient, l’homme des parquets continuera à se battre pour pallier ce manquement…
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