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Routes: un projet de loi pour sévir contre ceux qui obstruent les drains
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Routes: un projet de loi pour sévir contre ceux qui obstruent les drains
Promoteurs et propriétaires seront bientôt tenus de s’assurer que l’évacuation d’eau est bien gérée lorsqu’ils entament des constructions. C’est là une des dispositions du Road Amendement Bill présenté au Parlement hier, mardi 6 octobre. Il est surtout question de sévir contre ceux qui obstruent les drains sur les routes. Voici un condensé des débats sur ce projet de loi.
Nando Bodha, ministre des Infrastructures publiques: «Nous voulons régir contre l’incivisme pour éviter toute inondation»
«Ce projet de loi vise à donner force de loi aux autorités et à empêcher des constructions illégales sur les routes. Cela évitera l’obstruction des drains. Le projet de loi permettra également aux autorités de détruire toute structure qui empêche la bonne circulation de l’eau sur les routes. Et aussi, de réclamer des frais aux propriétaires et promoteurs responsables.»
Rajesh Bhagwan, député mauve du no 20 et Opposition Whip: «Les compagnies sucrières sont responsables de cette situation»
«Ce projet de loi était longtemps attendu. C’est bien de sévir contre l’irresponsabilité. Mais, il faut se donner les moyens d’aller faire des inspections. Les compagnies sucrières sont les responsables de cette situation. Les promoteurs de morcellements doivent s’assurer que l’évacuation d’eau est bien gérée. En 2002, le gouvernement avait commandité une étude sur les zones inondables avec une série de mesures. Les drains bouchés, l’accumulation d’eau, entre autres, sont responsables des Flash Floods.»
Shakeel Mohamed, député rouge et chef de file du Parti travailliste: «Il faut centraliser les responsabilités»
«Ce projet de loi aurait dû centraliser toutes les responsabilités sous une seule ombrelle. Il y a des routes qui tombent sous la Road Development Authority, d’autres sous les municipalités et sous les conseils de district. Je demande au ministre de considérer un nouvel amendement en ce sens. De plus, jusqu’ici, nous n’avons pas vu une seule compagnie sucrière lever le petit doigt pour compenser les personnes affectées par les inondations.»
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