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Richard Payandee bluffe, selon Johnson Roussety
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Richard Payandee bluffe, selon Johnson Roussety
«C’est un blâme pour Richard Payandee. Il a violé les droits des pêcheurs à la senne. Nou denons sa sinema ki linn fer la ek li ignoran.» C’est ce qu’a martelé Johnson Roussety, leader du Front patriotique rodriguais (FPR) lors d’un point de presse, mardi 6 octobre, en évoquant la fermeture de la pêche à la senne et le cafouillage qui a prévalu par la suite.
Selon le leader du FPR, Richard Payandee a «gravement fauté» en faisant mettre des scellés sur les sennes dans les pêcheries le 30 septembre, allant ainsi à l’encontre d’une loi nationale. Pour ensuite faire marche arrière et les faire enlever dans les heures qui ont suivi.
Le commissaire de la Pêche bluffe en faisant croire qu’il y aura moins de poissons lors de la prochaine saison à cause de cette mesure, a ajouté l’ancien chef commissaire. «Tout le long de l’année, des mulets sont en zef ek li pa gagn drwa pran pouvwar dan so lamain. Il aurait dû venir de l’avant avec un règlement en bonne et due forme.» Pour lui, il s’agit donc d’une «mise en scène» qu’il trouve «politiquement incorrect».
Johnson Roussety trouve que le commissaire a «bluffé» en ce qu’il s’agit de la fermeture de la pêche à l’ourite également. «Li nek pran desizion me apre li pa resi aplik li parski pena finansman pou kontinie aplik mezir li.» Et d’ajouter que la fermeture de la pêche à l’ourite permet une reconstitution du stock mais qu’il manque une vraie gestion de cette pêche. «Kan ena ouvertir lapes ourite ninport ki kapav lapes ninport ki groser ourit, mem bann tipti. Li pa normal», souligne le leader des Rouges.
Il pense qu’il faudrait venir de l'avant avec un règlement sur les types de pêcheurs et la taille des ourites que ces derniers seront autorisés à pêcher. Il a également réclamé une évaluation indépendante sur les retombées de cette fermeture. Car, soutient-il, il faut privilégier une conservation permanente pour éviter que le stock ne soit dilapidé en quelques jours après l’ouverture cette pêche.
Commentant l’interdiction de l’utilisation des sacs en plastique, Johnson Roussety estime que ce règlement est un échec car les autres types de plastiques solides «continuent à envahir l’île et à faire des ravages». «Nou pa pe dir ki sak plastik bon me bizin vinn avek enn politik zeneral pou tou kalite plastik», dit-il.
Pour sa part, Daniel Spéville dit être déçu qu’après autant de pluie que Rodrigues a eue lors de ces derniers jours, aucune provision n’a été faite pour stocker cette eau. «Sa kantite lapli ki finn tonbe la, zot pe zet larzan danboi pou narnien dan desalman. Gouvernman bizin fer enn letid lor kapasite retansion delo dan later akoz lerozion», est-il d’avis.
D’autre part, il a lancé un appel aux autorités afin de faire diligence sur l’enquête initiée dans le secteur agricole pour savoir combien de planteurs devront être indemnisés après les grosses pluies. «Nou espere seki merite gagn zot larzan vit», a-t-il conclu.
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