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Nine-Year Schooling: parents et enseignants expriment leurs craintes
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Nine-Year Schooling: parents et enseignants expriment leurs craintes
La ministre de l’Education poursuit sa croisade pour convaincre toutes les parties prenantes du bien-fondé du projet Nine-Year Schooling. Ainsi après avoir rencontré les recteurs et assistants recteurs des collèges publics et privés la semaine dernière, elle s’est adressée à des parents d’élèves et des enseignants de la Standard IV à l’auditorium du MGI, à Moka, le lundi 12 octobre.
Pendant plus de deux heures, ceux présents ont fait part de leurs craintes, doutes et réclamé des explications sur certains points du projet. A un parent qui a émis des réserves sur l’éducation mixte, Leela Devi Dookun-Luchoomun a affirmé qu’il y a moins de problèmes d’indiscipline dans les collèges fréquentés à la fois par des filles et des garçons. «Je ne connais aucun parent qui est contre les leçons particulières mixtes. Je ne vois pas où est le problème avec la mixité dans les classes.»
Questions pratiques également : les enfants auront-ils plus de livres à apporter en classe ? La ministre de l’Education a indiqué que le Mauritius Institute of Education proposera des livres en soft copy. «L’informatisation viendra.»
«Effort soutenu»
Leela Devi Dookun-Luchoomun a aussi fait ressortir que l’effort doit être soutenu. «On ne peut pas se dire qu’on va laisser l’enfant se relaxer pendant trois ans et qu’après on verra ce qu’il y a à faire. D’ailleurs, cette réforme assurera que l’effort soit régulier.»
Un enseignant a, lui, voulu savoir comment accorder une attention particulière à un enfant en difficulté alors que les classes sont bondées. «Il n’y aura plus de classes nombreuses. Cela a déjà commencé d’ailleurs», a déclaré Leela Devi Dookun-Luchoomun.
Lors de son discours, la ministre a exprimé le souhait qu’il n’y ait aucune différence entre les élèves mauriciens et les étrangers. Une enseignante a alors fait avoir que la tâche s’avère difficile car l’enseignement de certaines matières, comme les sciences, l’histoire et la géographie, ne se fait pas de la même façon. «L’enseignement dépend de l’enseignant. On peut tout faire dans la classe. Personne n’interdit à un prof d’adapter son enseignement en classe», a avancé Leela Devi Dookun-Luchoomun.
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