Il répond déjà d’une accusation provisoire de séquestration sur ses deux fils, Kevin et Yovam. Et cette fois, Satiaven Teeroovengadum est accusé de corruption par l’Independent Commission against Corruption (ICAC). Le procès se déroule en cour intermédiaire.

L’affaire remonte au 12 septembre 2008. Dans sa version des faits, Dhoonath Ramful raconte qu’il a approché Satiaven Teeroovengadum pour effectuer des démarches afin d’obtenir trois actes de naissance, pour lui et ses deux fils. Il allègue que Satiaven Teeroovengadum lui aurait réclamé une somme de Rs 300 en échange. Il a alors rapporté cette affaire à l’ICAC.

Il explique que les officiers de la commission anticorruption ont décidé de tendre un piège à Satiaven Teeroovengadum. Dhoopnath Ramful déclare qu’ils lui ont conseillé de remettre au suspect un billet de Rs 200 et un de Rs 100, en notant leurs numéros de référence.

Aucune preuve

Durant sa plaidoirie, Me Rama Valayden, qui représente Satiaven Teeroovengadum, a affirmé qu’il n’y a aucune preuve contre son client. Il a fait ressortir que la victime Dhoopnath Ramful a allégué qu’il a rencontré Satiaven Teeroovengadum à trois reprises au siège de l’état civil à Flacq. Or, il n’a pu le reconnaître. Et l’homme de loi d’ajouter qu’«alors que le plaignant avait soutenu être en possession d’un enregistrement audio pour prouver qu’il y a bel et bien eu une affaire de pot-de-vin, il n’a pu présenter cet élément de preuve en cour».

Le représentant de l’ICAC soumettra sa plaidoirie en écrit le 20 octobre avant que le magistrat ne prononce son jugement.