La santé reproductive et les droits humains. Un séminaire sur ces sujets a démarré à Johannesburg, Afrique du Sud, le mardi 27 octobre. «Il n’y a que trois pays de la SADC dont le taux de prévalence des contraceptifs dépasse les 50 %», a fait ressortir le Dr Esau Chivaya, secrétaire général du South African Development Community Parliamentary Forum (SADC PF), dans son discours, transmis par Yapoka Mungandi, directrice de l’administration et des ressources humaines au SADC PF.

«Le taux de prévalence des contraceptifs en Afrique est de 6 % en Angola et de 75 % à Maurice», a poursuivi le Dr Esau Chivaya. Il précise qu’outre Maurice, l’Afrique du Sud et le Zimbabwe sont les deux autres pays où le taux de prévalence des contraceptifs a franchi la barre des 50 %.

«Des centaines de femmes meurent à cause d’un accouchement ou d’une grossesse dans notre région. Le taux de mortalité maternelle n’a pas baissé de manière conséquente durant les deux dernières décennies dans la plupart des pays de l’Afrique australe», a-t-il précisé. Parmi les facteurs qui ont conduit à cette situation, selon lui : le manque d’information, des services de santé inadéquats, les grossesses non planifiées et l’accès difficile pour des millions de femmes à la contraception.

Lors de son discours, le secrétaire général du SADC PF a aussi rappelé que plus de 50 % des nouveaux cas de VIH/Sida concernent des jeunes âgés entre 15 et 24 ans en Afrique australe. D’où le besoin pour la SADC PF d’accentuer son combat afin de sensibiliser les médias mais aussi les parlementaires des pays de la SADC à la santé reproductive et le VIH/Sida.