À Maurice, des membres de sa famille, dont ses filles Laina et Adeela, font l’objet d’inculpations provisoires. Et alors que les têtes continuent de tomber au fur et à mesure que l’enquête policière sur le groupe BAI progresse, l’ex-Chairman Dawood Rawat n’est, à ce stade, nullement inquiété. S’étant depuis plusieurs mois déjà «exilé» en France.

Depuis l’éclatement de cette affaire, ses moindres gestes sont devenus d’intérêt public. Et nous l’avons surpris lundi après-midi, 26 octobre, à Paris. Accompagné de sa femme, il a quitté son appartement vers 15h30 pour une longue marche dans les riches quartiers de la capitale française.

Pas de lèche-vitrines, ni de shopping, le couple semblait savoir où il allait. Le seul commerce qui a brièvement retenu l’attention de l’ex-président de la BAI, c’est une agence immobilière.

Quinze minutes plus tard, traversant le Pont de Grenelle où, à sa gauche, se dresse la Tour Eiffel et, à sa droite, le soleil couchant dans La Seine, le couple a poursuivi sa route jusqu’au centre commercial Beaugrenelle, où nous l’avons perdu de vue. Ce centre commercial comprend une série de magasins de luxe, des restaurants mexicains et japonais, ainsi que plusieurs salles de cinéma Pathé.

L’appartement parisien de l’ex-Chairman

L’ex-Chairman du groupe BAI vit à l’ouest du 16e arrondissement, à quelques minutes de la Porte d’Auteuil qui sépare le célèbre hippodrome du même nom du quartier le plus chic de la capitale. Dawood Rawat occupe tout le 1er étage d’un immeuble. Les volets blancs sont presque tout le temps fermés, mais le concierge assure que «Madame est plus souvent présente que Monsieur, et les employés de maison entretiennent bien l’appartement».

Dans ce quartier, à 15 minutes de marche de la Tour Eiffel, le mètre carré peut atteindre les 15 000 euros, soit Rs 600 000. Les Porsche, Audi, Jaguar et BMW ont fière allure sur les aires de stationnement. Ici, tout est définitivement plus cher qu’ailleurs: les restaurants, les cafés, les coiffures, entre autres.