Qu’adviendra-t-il d’eux ? Les noms de 94 employés figurent sur une liste de licenciés établie par la State Investment Corporation (SIC). L’exercice de licenciement devrait débuter à la fin du mois d’octobre.

Des négociations sont en cours, les syndicalistes espérant trouver une issue positive. «Même si des négociations sont en cours avec la State Investment Corporation pour une compensation, on essaie de faire en sorte que les employés ne perdent pas leur emploi», indique Eddy Benoit, le président de la Casino Employees’ Union. Une réunion est prévue entre les syndicalistes et la State Investment Corporation (SIC) le mercredi 28 octobre.

Contacté, Kurt Peter, le General Manager de la SIC, souligne que les négociations se poursuivent avec le ministère du Travail et le syndicat. A ce stade, aucune décision n’a été prise, fait-on ressortir.

Ce sont les «cleaners», «security officers» et «slot technicians» qui sont ciblés par les licenciements. «S’il y a un surplus d’employés, c’est parce que plusieurs casinos ont fermé leurs portes et de mauvaises décisions ont été prises. Ce n’est pas aux travailleurs de payer les pots cassés», s’indigne Eddy Benoît.

«Les négociations ne sont guère faciles. La SIC propose 15 jours par année de service comme compensation. Mais ce n’est pas suffisant», soutient Eddy Benoît. Des 94 employés, la plupart ont entre un et dix années de service. «Une personne qui compte 10 ans de service fera quoi avec Rs 250 000 – Rs 350 000. Où trouvera-t-elle un autre emploi à cet âge ? Les pères et mères de famille vivent dans l’angoisse.»

Le syndicat réclame une compensation de trois mois par année de service, les 13^e et 14^e mois, plus les arrérages et les benefits. Il propose également que ces employés soient déployés dans d’autres secteurs.