Cela fait plus de deux ans que le Waterpark & Leisure Village de Belle-Mare est fermé. L’idée d’un partenariat stratégique pour le relancer avait été évoquée. Des offres avaient été faites par des Dubaïotes et des Indiens. Mais selon une source proche du dossier, la nouvelle direction du Sugar Investment Trust (SIT) pourrait mettre de côté cette option. Du moins, pour l’instant. Sa priorité: revoir sa stratégie pour relancer à ses frais le Waterpark. Le projet coûterait entre Rs 60 millions et Rs 70 millions.

Pour dégager une stratégie et établir si ce projet est financièrement viable, le SIT compte mandater une société pour mener une étude de faisabilité. La firme choisie devra étudier la possibilité de remettre à flot le Waterpark. Selon notre source, si le projet de relance n’est pas financièrement viable, l’idée de trouver un partenaire majoritaire pourrait revenir sur le tapis.

Préservation des emplois

Option qui, précise-t-elle, serait loin d’être dans l’intérêt du SIT. «Etre partenaire à 15%, voire 20 %, n’est pas viable. Car cela impliquerait de céder le terrain au partenaire pour qu’il en fasse ce qu’il veut. Donc, le SIT n’aurait aucun contrôle sur le développement du site.»

Notre source ajoute que si après avoir fait le tour de la question l’étude établit qu’il reviendra plus cher au SIT de continuer à opérer le Waterpark, la fermeture du parc pourrait être envisagée. En revanche, indique-t-elle, tout sera mis en œuvre pour éviter d’en arriver là et ainsi, préserver les emplois.

La direction laisse toutes les options ouvertes, en attendant que le rapport soit prêt. Par ailleurs, un Memorandum of Under-standing sera paraphé une fois le board du SIT constitué. Les délégués ont été élus dimanche. Ce sont eux qui finaliseront la constitution du conseil d’administration.

En septembre, le ministre de l’Agro-industrie Mahen Seeruttun avait dit que les choses pour le Waterpark s’accéléreraient une fois que le Chief Executive Officer de l’organisme serait nommé. Il répondait à une question au Parlement. Le ministre avait aussi dit que bien qu’étant non opérationnel, le Waterpark coûtait Rs 1,3 million par mois rien que pour sa maintenance. Le parc de loisirs avait fermé ses portes en octobre 2013, après des accidents qui ont coûté la vie à deux enfants.