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Dominique et Geneviève Tobie: une vie rythmée par la musique

4 novembre 2015, 16:38

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Dominique et Geneviève Tobie: une vie rythmée par la musique
Leurs débuts n’ont pas été faciles. Aujourd’hui, les professeurs de chant de Jane Constance, Dominique et Geneviève Tobie, ont une cinquantaine d’élèves de tous âges.
 
Grand-père, papa, maman, frères… Chez les Tobie, la musique coule dans les veines. Geneviève et Dominique ont grandi avec elle, et ils se sont même rencontrés grâce à elle. Rencontre avec les professeurs de chant de la star nationale Jane Constance.
 
Dominique Tobie est tombé dans la marmite dès l’enfance, grâce à l’intérêt de sa mère et de son grand-père pour le violon. Il se souvient encore du piano acoustique qui trônait dans sa maison et des notes que son grand-père tirait du violon. «Je n’étais qu’un enfant quand j’ai commencé la musique et à cette époque, il n’y avait pas d’infrastructure, pas de conservatoire ni aucune opportunité d’apprendre à jouer d’un instrument.» Les professeurs de chant et de musique pouvaient se compter sur les doigts d’une main.
 
Maintenant âgé de 55 ans, Dominique se dit chanceux d’avoir pu apprendre à maîtriser en ces temps le piano ou la guitare. Son plus beau souvenir durant son parcours musical reste sa rencontre avec Ernest Wiehe. Quand Dominique Tobie avait 20 ans, ce dernier a été son professeur de jazz pendant cinq ans. «J’étais déjà dans un groupe de musique et on jouait dans quelques mariages, mais à aucun moment je n’avais pensé à faire de ma passion pour la musique mon métier. À présent, je fais cela à plein-temps.»

Guidé par la passion

Ses débuts dans ce domaine dans les années 80 sont difficiles. Il n’était pas facile de posséder un instrument. Pour pouvoir en jouer, il fallait parfois les louer. «On est arrivé au bout, guidé par la passion. Pour les cours, j’achetais des livres et j’ai appris à maîtriser plusieurs instruments ainsi que le chant.»
 
C’est alors qu’il commence à s’intéresser à l’enseignement après qu’un jeune homme se présente à lui, souhaitant apprendre à jouer d’un instrument pour le plaisir. «Il a acheté des livres et moi, je lui ai enseigné la musique grâce à diverses méthodes.»
 
D’autres élèves le sollicitent ensuite, certains pour se perfectionner et devenir des professionnels de la musique, d’autres simplement pour le plaisir. «Finalement, je me retrouve avec une cinquantaine d’élèves. Certains âgés de quatre ans, d’autres ayant 80 ans.» Des cours qu’il dispense environ quatre fois par semaine, en parallèle de ses prestations dans les hôtels.
 
Son épouse Geneviève, pour sa part, se consacre uniquement à l’enseignement de la musique. «J’avais 15 ans quand j’ai commencé la musique et j’ai appris avec mes trois frères qui étaient tous musiciens. J’étais toujours partout avec ma guitare et on avait un petit groupe de country music dans les années 80», raconte-t-elle. Diriger la chorale de la paroisse Bienheureux Père Laval était aussi un moyen de s’adonner à sa passion. «À l’époque, je ne pensais certainement pas en faire mon métier et je ne prenais pas de cours de chant.»
 
Sa rencontre avec son mari ? Encore la musique. «Dominique cherchait une chanteuse et un ami commun, qui est bassiste, m’a présentée à lui. Et voilà, nous sommes mariés et avons une fille. Elle s’épanouit aussi dans la musique, comme nous.»
 
À la longue, est-ce que cela ne devient pas ennuyant de tout le temps baigner dans la musique? «Oh non, c’est toujours le même sentiment de plaisir que de voir évoluer ces jeunes et de transmettre ce que j’ai appris», confie-t-elle.