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Centre-de-Flacq: le conseil de district mate les marchands ambulants
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Centre-de-Flacq: le conseil de district mate les marchands ambulants
A l’approche des fêtes de fin d’année, on retrouve les marchands ambulants à pratiquement tous les coins de rue. Ainsi, un mois avant la «peak season» comme le dit Oumesh Rajkumarsing, le président du conseil de district de Flacq, cette instance a mené une opération «crack down» afin de contrôler ceux qui opèrent à Centre-de-Flacq.
Depuis quelques semaines déjà, les inspecteurs du conseil, en étroite collaboration avec les membres de la force policière, ont commencé à sévir. «À ce jour, nous sommes très satisfaits car le résultat est visible. Personnellement, j’ai fait une tournée dans les rues et il n’y a pratiquement plus de marchands ambulants», a déclaré le président.
«Ils ont dépassé les bornes»
Oumesh Rajkumarsing explique que le conseil a pris cette décision à la suite des doléances des marchands opérant au marché de Flacq, des propriétaires de magasins et des membres du public. «C’est vrai que ces marchands ont dépassé les bornes, ils étaient partout: sous la varangue des magasins, sur les trottoirs, tout près du marché, devant l’ancienne caserne des pompiers, près des toilettes publiques, tout près de l’hôpital. Enfin partout. Et cela causait pas mal de problèmes, à savoir des embouteillages et ils provoquaient parfois des accidents. Il était grand temps de prendre des mesures correctives», déclare notre interlocuteur.
Il souligne que lors de cette opération, il a été choqué de constater que parmi les marchands ambulants, il y a ceux qui ont déjà des étals au marché. «Monn trouve sa pa bon parski zot pe bar plas zot kamarad», dit-il. Ils ont reçu de sérieux avertissements. Il leur a été spécifié qu’en cas de récidive, ils auront des contraventions et leurs articles seront saisis. Même certains propriétaires de magasins ont été informés que s’ils ne se plient pas à certaines règles comme interdire aux marchands ambulants d’opérer sous leur varangue, ils seront verbalisés.
Cette opération se poursuivra durant les prochaines semaines afin d’assainir la situation. «Nous devons rester vigilants car il y a certaines têtes brûlées qui n’hésiteront pas retourner dès que nous aurons le dos tourné», estime Oumesh Rajkumarsing. Dans la foulée, il lance un appel aux personnes intéressées à commercer en toute légalité. «Il y a encore 200 étals qui sont vides au marché. Je lance un appel à ceux qui seraient intéressés à occuper un étal pour qu’ils viennent vers nous et puissent obtenir une place au marché», conclut-il.
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