L’idée est là. Reste plus qu’à trouver le financement nécessaire pour enclencher les procédures liées au projet d’éclairage routier à l’énergie solaire. Selon une source proche du dossier, son lancement est prévu dès l’an prochain. D’ailleurs, le ministère des Infrastructures publiques et celui des Finances auraient déjà entamé des négociations en vue de trouver des fonds.

Le but du projet : dégager une solution durable visant à empêcher les vols de câbles des lampadaires. «Ce problème s’étend à plusieurs régions, en particulier dans celle de Midlands à Plaisance», fait valoir la source du ministère des Infrastructures publiques.

«Nombre de routes se retrouvent plongées dans le noir.» Et cela revient cher à l’État de remplacer ces câbles. Il avait été envisagé d’installer des connexions souterraines de câbles, mais cela représentait un trop gros budget.

Eviter toute mauvaise gestion de l’entretien

Le nouveau projet d’éclairage concernera, dans un premier temps, les autoroutes et les nouvelles routes prévues dans le Road Decongestion Programme. «L’idée est de mettre ce système en place partout sur les autoroutes comme cela se fait dans d’autres pays.»

En revanche, précise notre source, il faudra, cette fois, élaborer un système fiable qui ne lâchera pas en cours de route. En effet, dit-elle, «on a déjà essayé, dans le passé, d’utiliser un système carburant à l’énergie solaire pour éclairer les routes. Mais des problèmes sont survenus, notamment au niveau de la maintenance des lampadaires».

Du coup, explique cette source, le contrat sera, cette fois, conçu de sorte à éviter toute mauvaise gestion de l’entretien. Concrètement, une clause spécifique y sera incluse. «Si, par exemple, des lampadaires ne fonctionnent pas dans certaines régions, le contracteur disposera d’un délai pour faire le nécessaire.»