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Post-BAI: l’État s’est «approprié» Apollo Bramwell
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Post-BAI: l’État s’est «approprié» Apollo Bramwell
Peut-on parler de rachat par l’État ? «Non», à en croire plusieurs sources bien informées et proches du dossier. Elles affirment qu’il y a eu un transfert d’actifs de l’hôpital Apollo Bramwell à la National Insurance Company (NIC) Health Care – une compagnie d’assurances qui appartient à l’État. Selon ces sources, les actifs, qui s’élèvent à environ Rs 2 milliards, ont été transférés sous la NIC en août.
Ce qui vient aplanir les ambiguïtés découlant de la séance parlementaire de mardi. Ce jour-là, Ivan Collendavelloo a affirmé qu’il «n’y avait pas eu de transfert de fonds». Il répondait à une question de Reza Uteem adressée au ministre des Finances qui est, lui, absent du pays. Sauf que le 1er septembre, le ministre Roshi Bhadain avait fait état, au Parlement, de transfert alors qu’il répondait à la Private Notice Question de Paul Bérenger.
Une des sources interrogées indique que le but de ce transfert d’actifs est de permettre à la NIC de gérer l’établissement. «Il n’y a pas eu de décaissement à proprement parler. Le gouvernement a fait comprendre qu’il serait prêt à racheter l’hôpital s’il ne trouvait pas de repreneur.»
Les offres de 12 soumissionnaires étudiées
Par ailleurs, soutient une autre source proche du dossier, ce n’est plus l’administrateur spécial du groupe BAI qui s’occupe de la gestion de l’hôpital et ce, depuis août. «Il est clair que c’est la NIC et le Steering Committee de l’hôpital qui s’en chargent. Il fallait donc que les actifs soient transférés à la NIC pour que celle-ci puisse s’en occuper. Chose faite depuis août.»
Si l’on parle de transfert, il y a un point qui reste en suspens : l’État a bel et bien injecté de l’argent au sein de l’hôpital au travers d’une ligne de crédits. Dans un premier temps, plus de Rs 70 millions avaient été investies pour le paiement des salaires des employés, en attendant d’avoir un repreneur pour l’hôpital.
D’ailleurs, en ce moment, il nous revient que l’administrateur spécial étudie les offres de 12 soumissionnaires. Deux de ces offres ont d’ores et déjà retenu l’attention. Ces aspirants repreneurs proposent de tout racheter. Selon nos informations, les soumissionnaires sont appelés à fournir de plus amples renseignements, notamment sur leurs sources de financement et le sort qu’ils réservent aux employés.
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