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Affaire Vijaya Sumputh: convoqué devant l’EOT, Gayan «pas concerné par cette affaire»
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Affaire Vijaya Sumputh: convoqué devant l’EOT, Gayan «pas concerné par cette affaire»
Il avait rendez-vous avec l’histoire ce lundi 9 novembre. En effet, c’est la première fois qu’un ministre est appelé à comparaître devant l’Equal Opportunities Tribunal (EOT). Sauf qu’Anil Gayan, convoqué dans le sillage de la nomination de Vijaya Sumputh au centre cardiaque de Pamplemousses, a choisi de faire faux bond. Le ministre de la Santé a brillé par son absence, se faisant représenter par son homme de loi, Me Vikash Rampoortab.
À une question de la presse sur l’absence d’Anil Gayan, Me Vikash Rampoortab a répondu que son client «n’est pas concerné par cette affaire». D’ailleurs, lors de l’audience devant le président de l’EOTDenis Vellien, ainsi que des deux assesseurs Mohini Bali et Kader Lotun, l’avocat a souligné que la motion contre son client est «irrégulière». Selon lui, l’EOC, dont le président Brian Glover était présent aujourd’hui, ne s’est pas pliée à ses propres règlements.
Aucun appel à candidature
Me Vikash Rampoortab explique qu’après avoir mené l’enquête sur la nomination de Vijaya Sumputh au Trust Fund for Specialised Medical Care, alors qu’il n’y a pas eu d’appel à candidature, l’EOC devait soumettre un rapport à son client dans un délai de 45 jours. «Nous n’avons pas été en possession de ce rapport», a-t-il fait ressortir.
Dans la foulée, l’homme de loi du ministre de la Santé a remis en question l’indépendance de l’EOC. Selon lui, si celle-ci et le plaignant sont une seule et même personne, il est impossible que les défendeurs jouissent d’un procès équitable. C’est pourquoi Me Vikash Rampoortab demande que le procès soit rayé et qu’Anil Gayan soit mis hors de cause dans tous les cas de figure. Les arguments des deux parties seront entendus le 20 janvier 2016.
Sollicité pour une réaction, Brian Glover n’en démord pas. Pour le président de l’EOC, «c’est un cas d’intérêt public bien important. Il faut s’assurer qu’il y a respect de la justice et des institutions. J’espère être là lorsque l’affaire sera prise sur le fond».
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