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[Vidéo]Triple assassinat de la rue Gorah Issac: l’une des veuves évoque des indices «non exploités»
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[Vidéo]Triple assassinat de la rue Gorah Issac: l’une des veuves évoque des indices «non exploités»
Dix-neuf ans après le triple assassinat de la rue Gorah Issac, à Plaine-Verte, l’une des trois veuves est toujours en quête de la vérité. Swaleha Joomun, l’épouse de Babal Joomun, l’une des victimes, a présenté de nouveaux éléments au Central Criminal Investigation Department (CCID), lundi 9 novembre, qui pourraient relancer l’enquête. Elle était accompagnée de son homme de loi Me Vikash Teeluckdharry.
L’avocat a tenu à préciser que la déposition de sa cliente était axée sur les armes et les balles utilisées qui avaient atteint le véhicule à bord duquel voyageait Babal Joomun. Des éléments qui n’auraient pas été exploités au cours des deux précédentes enquêtes policières, selon lui. Les enquêteurs, a-t-elle ajouté, doivent explorer toutes les pistes sur les provenances de ces armes et expliquer comment celles-ci se sont retrouvées entre les mains de certaines personnes.
Swaleha Joomun s’est dit remontée par la déclaration faite par Liyyakat Polin, ancien membre de l’escadron de la mort, à sa sortie de prison : «Mo finn sorti dan prison latet ot.» Elle dit espérer que le nouveau commissaire de police et le Premier ministre aideront à faire la lumière sur cette affaire pour que ses trois filles, dont la benjamine qui n’a pas connu son père, puissent faire leur deuil. Swaleha Joomun a aussi mentionné un tract en octobre 1996 de la liaison d’une personnalité politique avec une femme.
Pour rappel, l’époux de Swaleha Joomun, Babal Joomun, et deux autres activistes de l’alliance PTr/MMM Zoulefekar Beekhy et Yousouf Mourade ont été tués au cours d’une fusillade à la rue Gorah Issac, Plaine-Verte le samedi 26 octobre 1996, la veille des élections municipales.
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