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Exofleur : L'orchidée sublimée
12 novembre 2015, 10:28
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Exofleur : L'orchidée sublimée
C’est dans sa maison-atelier, située dans un écrin d’orchidées, à Highlands, que nous reçoit le directeur d’Exofleur, Jean-Luc Jafarally. Floral designer, il a trouvé en l’orchidée une source d’inspiration qui rehausse ses créations.
C’est en 1995 que l’entreprise de Jean-Luc Jafarally, Exofleur, voit le jour à Vacoas. Alors qu’il s’était d’abord essayé à la comptabilité puis à l’informatique, il sent le besoin de laisser s’exprimer sa créativité et choisit la voie de l’art floral. S’il change plusieurs fois de local, ses activités, dès le départ, comprennent la décoration événementielle ainsi que la location ou la vente, à des bureaux, de plantes vertes dont il assure l’entretien.
Au début des années 2000, souhaitant se perfectionner, Jean-Luc Jafarally s’envole pour Singapour où il prend part à un atelier animé par Damien Koh, formateur international en art floral. Puis, en 2007, alors qu’il est à Melbourne, en Australie, il réalise la décoration florale à l’occasion du mariage d’une de ses nièces et dans la foulée, participe au Melbourne International Flower and Garden Show. La même année, Jean-Luc Jafarally décide de bâtir sa maison, à Highlands, afin de se donner les moyens de développer son entreprise. Ainsi, non seulement sa demeure comprend-elle l’atelier où naissent ses créations, mais tout autour du bâtiment et sur le toit, il a aussi fait aménager des serres. Grâce à celles-ci, il a pu diversifier son offre à travers la culture et la vente d’orchidées.
Les orchidées, le floral designer «en tombe amoureux» quand il se rend, «à 14 ou 15 ans» avec sa mère Liseby à l’un des premiers shows annuels de l’Orchid Society of Mauritius (OSM), à l’hôtel Continental, Curepipe. Ils en reviennent, se souvient-il encore, avec un plant de vanille et un Arachnis. Notre interlocuteur poursuivra dès lors la culture des orchidées comme un hobby et se joindra même à l’OSM en 1990. Véritablement «fasciné» par les Phalaenopsis, ce genre d’orchidées prendra ensuite, dans l’exercice de son métier de floral designer, une tout autre dimension. Les phalaenopsis, nous confie-t-il, de par leur forme évoquant un papillon et leurs couleurs, «donnent plus d’effet et plus de vie» à ses compositions florales. Et d’ajouter : «Ce sont des fleurs qui me parlent beaucoup».
À partir de 2011, Jean-Luc Jafarally constate toutefois une évolution au niveau de la demande : plutôt qu’un bouquet, explique-t-il, les gens préfèrent souvent offrir une orchidée en pot. Une année après, il franchit donc une nouvelle étape de son parcours professionnel en faisant venir d’une entreprise des Pays- Bas, Anthura, 2 000 plants de Phalaenopsis. Ces derniers qui arrivent «bare rooted», lui demandent beaucoup de travail en peu de temps au niveau de la mise en pot mais à ce moment-là comme à d’autres, le professionnel peut compter sur le soutien indéfectible de sa famille. Les orchidées Anthura portent le nom de villes du monde entier (voir En images) et sont actuellement en fleur dans les serres de Jean-Luc. Le spectacle qu’elles donnent à voir est saisissant de fraîcheur, les Phalaenopsis se déclinant en des tons de mauve, de jaune, de pourpre sans oublier l’indétrônable blanc, très demandé.
Décorateur du show annuel de l’OSM depuis une dizaine d’années, Jean-Luc Jafarally a intégré, en octobre 2015, la Société horticole de Maurice avec laquelle il participera à la deuxième édition de la Fête des Plantes au Domaine des Aubineaux, du 13 au 15 novembre. Une occasion, pour l’orchidophile, de partager sa passion des Phalaenopsis avec le grand public.
EN IMAGES
Jean-Luc Jafarally assure à ses orchidées les conditions essentielles à leur épanouissement en termes de luminosité, d’arrosage ou d’apport d’engrais et elles le lui rendent bien. En voici une sélection :
- La Ravello
- La Naples
- La Ferla
- L’Abu Dhabi
- La Milan
Sa muse
En tant que floral designer, Jean-Luc Jafarally a une préférence pour le Phalaenopsis blanc «Kyoto» lorsqu’il réalise ses compositions. Très résistante en fleur coupée, indique-t-il, cette orchidée a une durée de vie d’une quinzaine de jours.
Astuce
Après la floraison, Jean- Luc Jafarally explique qu’il est possible de couper la tige florale soit après le deuxième oeil (photo) pour une nouvelle floraison la même année ou après le premier oeil pour que la plante refleurisse l’année suivante. Mais dans les deux cas, «la nature nous réserve toujours des surprises», soutient l’orchidophile.
Infos Pratiques
Jean-Luc Jafarally sera l’un des exposants à la deuxième édition de la Fête des Plantes, au Domaine des Aubineaux, à Forest-Side, du 13 au 15 novembre. Organisée en collaboration avec la Société horticole de Maurice, la manifestation comprendra entre 15 et 20 exposants qui mettront en vente des plants en tout genre. Cette édition se veut très familiale, annoncent les organisateurs, avec des ateliers sur les méthodes de multiplication végétative – greffage, bouturage, marcottage –, des jeux concours qui permettront de remporter des plantes et d’autres activités. Les heures d’ouverture seront de 9 à 18 heures.
Pour plus d’informations sur Exofleur, consulter le site Web de l’entreprise.
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