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Facettes cachées de... Éric Mallac-Koenig : le film de sa vie

13 novembre 2015, 12:30

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Facettes cachées de... Éric Mallac-Koenig : le film de sa vie

Éric Mallac-Koenig, responsable des cinémas Star, qui a officiellement inauguré sa salle Premium au Caudan vendredi soir, croit dans la modération et essaie de trouver la juste mesure en tout. Sauf qu’il n’y arrive pas toujours.

 

Pourquoi une salle Premium ?

Je travaille sur ce projet depuis quatre ans. La direction du Caudan n’y croyait pas car elle pensait qu’il n’y avait pas la clientèle pour cela. J’ai persisté car cela marche très bien aux États-Unis, en Asie et en Australie. Des spécialistes français ont réalisé une étude de marché préalable pour nous comme nous l’avions fait pour toutes nos autres salles. Et à la lumière de leurs recommandations, nous avons été de l’avant.

L’aménagement de la salle Premium a demandé un investissement de Rs 25 millions. Cette salle de 24 places s’adresse à ceux qui ont les moyens et qui veulent d’une séance en toute intimité, c’est-à-dire être confortable et jouir d’une qualité de service. La salle Premium, c’est une prestation à mi-chemin entre la première classe en avion et le cinéma. Sauf qu’au lieu de payer un tarif de Rs 125 000, le spectateur de la salle Premium paie Rs 1 000 pour le siège qui s’incline, le confort, le service, le film et ce qui vient avec.

Il faut savoir que l’espace entre les rangées est de trois mètres. J’ai pris le meilleur de ce que j’ai vu à l’étranger pour faire cette salle.

 

N’aurait-elle pas été plus adaptée à La Croisette ?

La Croisette a une clientèle qui ne correspond pas à la demande de salle Premium. J’ai choisi le Caudan en raison de sa très belle architecture, du port qui est juste en face et qui travaille 24 heures sur 24, son Food Court avec une variété d’offres supérieures à celles des autres centres commerciaux et ses parkings gratuits l’après-midi et le week-end. Et puis, le Caudan est notre bébé. C’est là que nous avons démarré il y a plus de 17 ans. C’est sentimental.

 

Que faites-vous durant votre temps libre ?

Je joue au squash trois fois la semaine et au tennis une fois la semaine. Mais depuis trois mois, je ne peux le faire car je me suis froissé un muscle à la jambe. Et puis, il y avait le travail et l’aménagement de la salle Premium. Le sport me manque car même si je suis fumeur, je crois en l’adage d’un esprit sain dans un corps sain.

D’ailleurs, je ne touche plus à une goutte d’alcool depuis plus de 15 ans. Je sentirai un bon vin mais je ne le boirai pas. De toutes les façons, je crois dans la modération. J’estime qu’il faut essayer de trouver la juste mesure en tout.

 

Et pendant vos week-ends ?

Comme je travaille le dimanche, mon week-end, c’est le samedi. Je vais nager à Péreybère et je fais un peu de voile. Bien que le cinéma soit mon lieu de travail, je suis toujours aussi passionné car ce n’est jamais monotone. Cela dit, on aura beau avoir de belles salles mais sans les hommes qui y travaillent, on n’arrivera à rien.

 

Cuisinez-vous ?

Oui, j’adore ça… surtout lorsque l’on reçoit à la maison. J’aime par exemple faire un mi-cuit de thon, des pâtes aux bolets ou aux cèpes, une bouillabaisse ou encore des crevettes au beurre d’ail, vin blanc et citron.

 

Gourmand ou gourmet ?

Les deux. Je craque pour le chocolat. Je peux ne pas en manger pendant un mois et ensuite engloutir quatre tablettes l’une derrière l’autre. C’est pareil pour les glaces.

 

Quels livres lisez-vous actuellement?

Je lis surtout la presse le samedi.

 

Écoutez-vous la radio? Quelle est votre émission préférée ?

J’écoute les informations. Je zappe d’une chaîne à l’autre.

 

Votre émission de télé préférée ?

Une autre manière de me relaxer est de regarder la télévision, en particulier la chaîne Histoire, Ushuaïa, la BBC, les informations du monde. Je déteste les séries. Cela me rappelle trop ma mère qui ne ratait jamais Dallas (rires) ! J’aime aussi le sport et je regarde tout ce qu’il y a sur les chaînes sportives. Ce faisant, je monopolise la télévision.

 

Quelle musique écoutez-vous ?

De tout mais surtout de l’Acid jazz, de la soul et certains de mes classiques comme Freddy Mercury, Deep Purple, The Cure. Je réactualise mes connaissances musicales sur YouTube.

 

Votre idée du bonheur ?

C’est trouver la paix intérieure, essayer de m’améliorer, être bon envers mon prochain, rendre les autres heureux. Je n’aime pas les barrières raciales et j’essaie d’être juste mais malheureusement, j’ai un caractère de merde comme tous les bons Koenig (rires) – ils se reconnaîtront – et de temps à autre, j’ai un coup de gueule que je regrette par la suite. Alors, je vais m’excuser.

L’autre soir, en sortant du cinéma, j’ai pris à bord un jeune homme qui est Housekeeper dans un hôtel du Caudan. Il a perdu très tôt son père et buvait beaucoup. Il s’est un jour repris en main et a commencé l’école à 17 ans. Il s’apprête à passer l’examen de Form III. Pour moi, c’est une leçon de vie. Avec la volonté, on peut s’en sortir. Je l’ai encouragé à continuer les études.

 

Qu’auriez-vous voulu accomplir avant de quitter ce monde ?

La vie étant éphémère et comme nul n’est indispensable, j’aurais souhaité quitter ce monde en sachant que je me suis amélioré en tant que personne et que j’ai fait du bien à mon prochain.