D’ici la fin de l’année, les Mémoires de Dawood Rawat seront disponibles dans les librairies. Si l’homme d’affaires, qui s’est exilé en France depuis que l’affaire British American Investment (BAI) a éclaté au grand jour, y évoque son parcours, il revient surtout sur l’«acharnement» dont sa famille et lui ont été victimes. Et évoque l’«antipathie» que lui a témoignée le secteur privé tout au long de sa carrière.

D’ailleurs, affirme l’ex-patron de la BAI, la «mise à mort» de son business a été orchestrée notamment par des politiciens. Le glas a sonné en 2014, lors des élections générales. Dawood Rawat estime avoir été attaqué, entre autres, en raison de sa relation avec l’ancien Premier ministre Navin Ramgoolam.

«Aucune preuve que j’ai reçu des faveurs de l’ancien chef du gouvernement»

Il n’en démord pas: «Il n’y a aucune preuve que j’ai fait des donations politiques, ni reçu de faveurs de l’ancien chef du gouvernement au profit de ma compagnie.»

Qu’importe, Dawood Rawat soutient qu’il n’est pas encore à terre: «I may be hurt but I am not finished, for I believe the truth prevails…»